comment devenir recruteur pour un club de football
Enmarge de la sortie de Football Manager 2013, l'équipe de Chronofoot a rencontré Jérôme Boudin, scout France pour le jeu. Football Manager 2013 : Comment devenir un bon recruteur sur FM
Ila été recruté par le club de foot pour former les joueurs. C’est donc une sorte de stage de foot. Le scout a déjà joué dans plusieurs clubs et il est un joueur qualifié, il peut déjà être l’entraîneur d’une équipe avant de devenir un scout. Ce sont des joueurs professionnels qui ont la potentialité de devenir recruteur football. Il va passer une formation dans les écoles
Lesjoueurs du Shakhtar Donetsk lors d'un match de charité face à l'Olympiakos en avril dernier. — ANGELOS TZORTZINIS / AFP Arrêté de 26 avril dernier après l’invasion russe en Ukraine
Leconcept est de réunir sur 2 jours des joueurs de bon niveau pour se montrer devant des professionnels du football (Agents FFF, Recruteurs clubs pros, Coachs) Cette idée de réunir dans un même lieu ces joueurs, est venue à la suite de plusieurs discussions avec des joueurs non conservés de centres de formation, des
Bonvisionnage à tous et rendez-vous à la prochaine session d'octobre 2019 🙂 ATK Sports vous propose la première formation exclusivement dédiée au métier de recruteur de joueurs de football. Notre expérience dans le domaine de la formation nous a amené à développer un modèle d'apprentissage de haute qualité, unique et inédit qui s'appuie notamment sur des
nonton film the call 2020 sub indo. Passez la prochaine saison en immersion au sein d'un club professionnel! Embarquez En Immersion dans un club pro' Vous serez placé par l’ au sein de club professionnel! 01. 95 Heures de cours théoriques 02. + De 100 Heures d'observation de matchs 03. 05 Mois de formation et d'accompagnement 04. Intervenants officiants au sein d'une structure pro 05. Visite et travail dans les infrastructures d'un club pro 06. immersion de 5 mois dans une cellule de recrutement d'un club professionnel Pré-requis indispensables pour participer 1/ Avoir un parcours footballistique régulier 2 à 3 semaines.2/ Bonne maîtrise de la langue française écrite et parlée.Matériel Être en possession d’un ordinateur MAC Mac book air ou Mac book Pro.Modalités de validation des prérequisCes prérequis seront validés après étude du dossier de candidature, du CV, et de la lettre de motivation. La pré-sélection du candidat notifie la validation de ces aux personnes en situation de handicapLa formation est accessible aux personnes en situation de handicap ou orientation si besoin. Pour toutes informations, contacter le réfèrent handicap de l’école au Objectif de la formationA l'issue de la formation le stagiaire sera capable de s'approprier les compétences nécessaire pour observer et recruter un joueur de football Alternance 5 mois d' immersion dans la cellule de recrutement d'un club professionnel Les Objectifs Pédagogiques de la Formation Identifier les matchs à observer Acquérir les codes pour gérer le relationnel avec un club, créer et développer son réseau Identifier les caractéristique d'un joueur et détecter un talent Identifier les caractéristiques d'un joueur par poste Découvrir le logiciel "Scouting System Pro" Créer un rapport de joueur Organiser un match de détection, détecter et sélectionner un joueur lors de ce match S'intégrer dans un club professionnel ou semi-professionnel Découvrir l'analyse des préférences motrices Créer et organiser une base de données de joueurs Gérer une base de données de joueurs Découvrir les différentes modalités juridiques dans le recrutement Découvrir le contrat de football professionnel Découvrir les nouvelles technologies dans le recrutement Découvrir les logiciels "Predicta" et "WyScout" Découvrir le fonctionnement d'une cellule de recrutement d'un club professionnel Créer une cellule de recrutement Durée de la formation 05 mois Délais d'accès De septembre 2022 à janvier 2023 théorie et pratique Partie théorique Bénéficie des précieux conseils des intervenants officiants au sein de clubs professionnelles 30 heures de cours théoriques en présentiel du 13 au 17 septembre 2022 à Paris 35 heures de cours théoriques en présentiel du 8 au 12 novembre 2022 à Paris 28 heures de cours théoriques en présentiel du 10 au 14 janvier 2022 à Châteauroux 2 Heures d’évaluation finales du 10 au 14 janvier 2022 à Châteauroux Durant ces semaines les frais d'hébergement et de restauration sont à la charge des stagiaires. Nous pourrons vous communiquer des solutions pratiques présentes à proximité des lieux de formation. Partie pratique Pendant l’intégralité de cette formation le stagiaire sera affecté au sein d’un club de football professionnel ! Stage de 5 mois en immersion avec 150H minimum de travail dans la cellule de recrutement d'un club professionnel Visite des infrastructures d’un club professionnel durant les cours théorique Contenu pedagogique Les Méthodes Pédagogique utilisées Cette formation se déroule en alternance avec 3 semaines de présentiel avec des cours théoriques qui reposent sur les méthodes expositive, participative, démonstrative et active. Entre ces semaines de présentiels, une immersion en stage pratique au sein d’un club professionnel de football Les Modalités de validation du diplôme Evaluation initiale sous format QCM à l’entrée en formation pour connaitre les niveaux des élèves. Pendant la formation les évaluations sont effectuées à travers des exercices pratiques durant les semaines de la fin de la dernière semaine de présentiel, une évaluation finale va se dérouler sous format de QCM d’une durée de 2 et délibération du jury composé du directeur de l’école, du formateur, du responsable des affectations en club et d’un représentant de club professionnel Déroulé pour la sélection d'entrée à l'ecole Délais d'accès Compléter le formulaire de préinscription sur le site de l’école par le service administratif sous 24H pour un entretien d’information pour donner suite à cet entretien envois du dossier de candidatureRetourner ce dossier complet » par mail à administration au plus tard le 27 Mai une étude de chaque candidature, un mail d’éligibilité sera envoyé aux candidatures sélectionnées sous 72 heures maximum une semaine après réception du dossierAprès réception de ce message le candidat devra effectuer son inscription à la suite du versement minimum de 10% d’acompte le candidat sera inscrit à l’école et deviendra stagiaireAprès inscription le stagiaire sera convié à un entretien individuel en présentiel d’environ 30 mn en juin 2022. Entretien qui va servir à finaliser le profil et les derniers détails afin d’effectuer l’affectation en club qui corresponde au mieux au stagiaire15 Places disponiblesLa clôture des inscriptions se fera au plus tard le 27 mai 2022 Pré-Inscriptions Compléter le formulaire d’inscription en ligne au plus tard avant le 27 mai 2022 Les candidatures seront toutes étudiées et recevront une réponse au plus tard le 1 juin 2022 Acceptation de 15 élèves minutieusement sélectionnés et finalisation des inscriptions Intervenants Luis Ferrer Ex-Recruteur Paris St Germain Recruteur du Paris Saint Germain pendant 11 ans, Luis fait partie intégrante des personnages clefs dans le recrutement sous l'ère Qatari. Daniel Cousin Sélectionneur et Ex joueur professionnel Ex Sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon. Il a également été l'attaquant vedette du RC Lens pendant quelques années. kanouté Sidiry Recruteur Stade Brestois 29 Responsable du recrutement sur le secteur Ile de France pour le centre de formation du Stade Brestois 29. Angelo Michaud Recruteur En Avant Guingamp Responsable du recrutement sur le secteur Ile de France pour le centre de formation de l'En Avant Guingamp. Issam Makhlouf Responsable de la formation à l'espérance de Tunis et chercheur en sciences biologique Spécialiste dans le développement du corps humain, une science précieuse pour l'identification du talent et analyser sa marge de progression. Ly Abdoulaye Recruteur au Lille LOSC Recruteur au Lille LOSC et titulaire d'un ... Témoignages Coût de la formation Cette formation vous donnera des possibilités d’insertion professionnelle aux seins de divers clubs professionnels ou semi professionnel et éventuellement certains clubs amateurs. Faites une demande de pré-inscription et rejoignez une équipe professionnelle et motivée afin de tout vous apprendre et vous propulsez dans cet univers unique ! Modalités d'accès Pour les deux premières semaines de présentiels notre formation se déroule aux seins de salon de séminaire de grands hôtels. Hôtel Holliday Inn Paris Bougival. 10-12 Bougival FR, RN. 13 rue Yvan Tourgueneff, 78380 Paris. Téléphone L’accès à l’hôtel peut se faire via les transports en commun avec le RER A et le bus 259 ou en voiture par diverses autoroutes Nous tenons à votre disponibilité les différents accès autoroutiers selon votre lieu de départ. Plan d'accès Pour la dernière semaine de présentiels notre formation se déroule au sein de complexe sportif, club de 4 éléments Complexe sportif de Châteauroux189 Avenue d’Argenton 36000 ChâteaurouxL’accès au complexe peut se faire via le trainDepuis la province avec le TGV, le TER et un TAXIDepuis Paris avec un TER au départ de la gare d’Austerlitz et un TAXIEn voiture par diverses autoroutes nous tenons à votre disponibilités les différents accès autoroutiers selon votre lieu de départ. Plan d'accès Contact Téléphone Mail administration
Etre présent sur tous les réseauxMultiplier les languesFidéliser et vendreAttirer les jeunes sans oublier le public plus mature S’il y a vingt ans, la communication d’un club de foot était restreinte, elle ne l’est plus aujourd’hui. Elle est constante et se traduit notamment sur les réseaux sociaux. Mais, quelle est la stratégie de base la plus fréquente ? Etre présent sur tous les réseaux Facebook n’est pas le seul réseau social qui fonctionne. D’ailleurs, il marque même le pas avec les publics les plus jeunes. Un club comme le PSG est également présent sur Twitter, Instagram, Snapchat, Dugout, Tiktok… Comme le rappelle le fondateur du site Paris Memorabilia Chaque réseau ne s’utilise pas de la même façon. Chez nous, Instagram sert surtout à partager des visuels de nos produits, alors que Facebook fidélise davantage ». Vous aurez peut-être remarqué dans la liste précédente des réseaux peu connus, et c’est normal ! Un grand club est désormais international. Multiplier les langues Paris, Real, Bayern, Manchester United, ces clubs ont désormais une base de supporters présente dans le monde entier. Ils recherchent même à l’étendre pour augmenter leurs revenus. Cela passe par des tournées en Asie ou en Amérique, mais aussi par la multiplication des langues et des supports de communication sur les réseaux sociaux. Peu de français utilisent TikTok, mais ce n’est pas grave puisque le PSG s’en sert pour toucher un public international. Fidéliser et vendre Les clubs veulent développer leur chiffre d’affaires. Les réseaux sociaux sont donc opportuns pour essayer de vendre davantage. Cela peut être la promotion de la billetterie pour un prochain match, ou la présentation de nouveaux maillots, d’une écharpe collector… Mais, les réseaux servent aussi à fidéliser les supporters. Un supporter qui suit son club sur Facebook et interagit constamment sur ses publications aura moins de périodes où il délaisse le football. La fidélisation peut être facilitée par des jeux concours comme de poster une photo de soi avec son maillot favori, dans des lieux insolites, etc. Attirer les jeunes sans oublier le public plus mature Ceux qui pensent que les jeunes constituent la majeure partie des abonnés sur les réseaux sociaux ont tout faux. D’ailleurs, si vous allez sur les pages et groupes des principaux clubs français, vous verrez que les personnes qui aiment ou commentent le plus les communications sont généralement dans la trentaine ou au-dessus. Par conséquent, les clubs doivent toujours faire leur travail pour séduire les jeunes et gagner ainsi de nouveaux supporters. Mais, dans le même temps, ils doivent garder leur public plus mature. La bonne combinaison peut alors être d’alterner les posts pour les jeunes et ceux pour les anciens. Pour les jeunes, une sélection des plus beaux buts de la saison, des publications où il faut tagguer » des amis ou une interview de la star actuelle, font magnifiquement le travail. Pour les supporters plus âgés, il faut mixer entre les infos sur la formation actuelle et la nostalgie avec des images du passé. A Marseille, une vidéo de la victoire en Ligue des Champions suscite toujours beaucoup de réactions. À Paris, les images de la C2, un florilège des actions de Raï ou des dribbles de Ronaldinho feront le bonheur de ceux qui ont connu cette belle époque. Voici un exemple de vidéo postée par la page du PSG sur Youtube
a eu la chance cette semaine de s’entretenir avec JC Abeddou, recruteur pour le club de Benfica. Au cours de l’entretien, JC Abeddou est revenu sur ses missions réalisées auprès du club lisboète tout en évoquant les spécificités du métier de scout. Propos recueillis par Raphael Benbouhou. Comment êtes-vous devenu recruteur pour un club de football professionnel ? Quel est votre parcours dans l’univers du scouting ? Initialement, je ne viens pas du secteur sportif. Il y a 5-6 ans, j’ai décidé de quitter ma branche pour devenir agent de joueurs. La formation a duré un an et demi. J’ai mis tous les ingrédients nécessaires pour réussir dans cette profession. Je possédais déjà des contacts en Espagne et, surtout, en Amérique du Sud. J’écumais les stades avec des professionnels avant même d’obtenir ma licence d’agent. Après avoir obtenu ma licence, j’ai exercé pendant deux ans la profession. En parallèle, je collaborais pour le site Lucarne Opposée de façon bénévole. A travers cette collaboration, j’assouvissais ma passion pour le football sud-américain. J’en profitais pour faire découvrir des joueurs sur le site. Après avoir exercé pendant deux ans le métier d’agent, j’ai souhaité passer à autre chose. Avec le temps, je me suis rendu compte que le métier d’agent ne me correspondait pas. Je ne me voyais pas rester agent toute ma vie. Je me suis servi de cette profession comme d’une passerelle. Mon objectif était alors d’intégrer la cellule de recrutement d’un club professionnel, devenir scout. Avec le réseau que j’avais bâti, j’ai pu rapidement travailler avec certains clubs. Toutefois, j’ai essuyé quelques refus lors de l’envoi de mes candidatures. J’ai réellement commencé à exercer pleinement mon métier de scout lors du mercato estival 2016. C’était avec l’OGC Nice. Je suis également intervenu sur un ou deux dossiers auprès de l’Olympique Lyonnais, sans participer financièrement aux opérations. Des missions qui m’ont donné envie de poursuivre en tant que scout. Désormais, j’ai la chance de travailler pour le club de Benfica. Tout ce qui m’arrive aujourd’hui, c’est la récompense d’un travail acharné mené sur plusieurs années. J’ai tout mis en œuvre pour intégrer cette profession. Après, on croit que le métier de recruteur est facile. Mais c’est une profession très exigeante. Tu voyages beaucoup. Il faut être capable de supporter la fatigue mentale et physique. Et il y a la pression du résultat. Si tu ne réponds pas aux attentes, tu es viré ! La pression est constante. Pour réussir dans cette profession, il faut également être bien entouré. Parce que tu rencontres tout type de personnages dans le milieu du football ! Quelles sont vos missions menées pour Benfica ? Sur quels marchés supervisez-vous les joueurs ? Historiquement, Benfica a toujours été très présent sur les marchés sud-américains. On ne change pas des méthodes qui marchent ! Nous nous rendons régulièrement sur place pour détecter des profils intéressants. Nous avons des pays de prédilection, via notamment des accords et des partenariats conclus avec des clubs locaux depuis plusieurs années. Toutefois, nous privilégions également de plus en plus la formation au club. L’une de mes missions est de recruter des jeunes talents à travers le Portugal. Nous sillonnons les villes du pays afin de renforcer notre centre de formation. Enfin, en tant que recruteur, notre mission n’est pas de dénicher le crack à tout prix ! Notre première mission, c’est d’écouter les besoins de l’entraîneur et du directeur sportif. Ensuite, nous entamons un travail pour répondre aux besoins du club, afin de recruter le joueur qui saura se fondre au mieux dans le collectif. Quelle est votre journée type en tant que scout ? Le matin, je me réveille en ayant le football en tête. J’ai toujours avec moi mon PC, qui contient tous les logiciels, ma clé USB et mes mémos. Je regarde entre 4 et 5 matchs par jour. En général, je réserve toutes mes matinées à l’observation de matchs. Puis, l’après-midi, je suis amené à prendre des rendez-vous avec l’entourage d’un joueur observé si nécessaire. En tant que recruteur, vous avez beaucoup de coups de fil à passer pour prendre des renseignements. Vous pouvez appeler un autre scout, l’entraîneur du joueur, les parents… Pour éviter de se tromper lors d’un recrutement, il faut observer à de multiples reprises un joueur ciblé, sur vidéo et au stade. Cela peut arriver que je regarde deux voire trois fois le même match pour détecter toutes les caractéristiques d’un joueur. Pour être certain du potentiel d’un joueur et de ses caractéristiques, je dois l’observer attentivement entre 6 mois et 1 an. Il faut pouvoir évaluer toutes ses caractéristiques dans tous les contextes. Car les critères psychologiques et mentaux sont également très importants. Si nous recrutons un joueur, il faudra qu’il soit capable de résister à la pression de 60 000 spectateurs qui observeront ses performances ! Etant donné les sommes en jeu, il ne faut pas se tromper. Par exemple, si le club est amené à investir 8 M€ sur un joueur et que ce dernier ne parvient pas à s’adapter à l’environnement du club ; cela se passera très mal derrière. C’est pour ça que le travail d’observation sur une longue durée est très important. Le club de Benfica s’est historiquement illustré en dénichant de nombreux talents, notamment en Amérique du Sud. Quelles sont vos interactions avec les autres membres de la cellule de recrutement du club ? Au club, on se voit régulièrement avec les autres recruteurs. Concernant l’organisation, le directeur sportif définit les objectifs. Il organise également les déplacements des équipes. En règle générale, on se déplace en équipe sur un marché. On n’est jamais isolé. Et nous échangeons beaucoup entre nous sur les joueurs ciblés tout en maintenant une grande discrétion dans notre travail. Le fonctionnement d’un club comme Benfica est très différent du travail entrepris par les clubs de Ligue 1. En général, au sein des clubs français, la cellule de recrutement est peu fournie. Du coup, un recruteur peut se retrouver isolé. Selon moi, l’avis d’un seul recruteur n’est pas suffisant pour recruter un joueur. A Benfica, je suis pour le moment le seul Français au sein de la cellule de recrutement. Quand j’ai intégré le club, je me suis fait tout petit car j’avais beaucoup à apprendre des recruteurs en place. Certains recruteurs sont au club depuis plus de 10 ans et ils connaissent tous les rouages de la profession. Quelles relations entretenez-vous avec les agents ? Avez-vous noué des relations privilégiées avec certains d’entre eux ? C’est un métier que j’ai exercé mais, désormais, je ne souhaite plus évoluer au sein de ce milieu. Il y a beaucoup de jalousie entre les agents et c’est un univers où il n’y a aucune pitié. Aujourd’hui, je n’ai pas de relations avec les agents. Moi, je gère uniquement la partie sportive. D’autres personnes sont présentes au club pour gérer les aspects économiques et, notamment, les relations avec les agents. Historiquement, Benfica a rarement effectué son marché en France. Que pensez-vous du marché de la Ligue 1 ? Existe-t-il de bonnes opportunités pour un club comme Benfica ? En Ligue 1, les caractéristiques des joueurs ne sont pas adaptées au jeu développé par Benfica. Le profil type du joueur de L1 est plutôt physique même s’il y a évidemment des exceptions. Mais les joueurs ayant une bonne cote en L1 partent plus facilement en Premier League, marché avec lequel Benfica ne peut pas rivaliser. Outre les caractéristiques des joueurs, il y a également une question de mentalité. Ce n’est pas toujours facile pour un joueur du championnat de France de découvrir un nouveau pays, un nouveau championnat, de se fondre dans un collectif mêlant joueurs portugais et sud-américains. La barrière culturelle est importante Enfin, il y a également un décalage au niveau de la charge de travail. Certains jeunes joueurs en France sont réticents à encaisser de fortes charges d’entraînement. A Benfica, le club est très structuré et familial. Il y a des règles très strictes. Et il n’est pas question de sortir du cadre ou de se plaindre en raison de cadences de travail trop lourdes. Si vous souhaitez prolonger la discussion, n’hésitez pas à suivre les comptes Twitter de JC Abeddou Follow M_JCAB ou de Raphael Benbouhou Follow Rafaa86 Source photo à la Une Steve Gardner – CC BY
La toile s’étend, et ce mouvement semble inéluctable. La multiplication de rachats de clubs français par des investisseurs étrangers se double d’un autre phénomène la multipropriété tend à devenir la norme. Les cinq dernières opérations observées dans l’Hexagone obéissent à cette logique. Rien que cette année, le Red Star a intégré le giron du fonds floridien 777 Partners, impliqué dans quatre autres structures à travers la planète, et l’Olympique lyonnais celui de l’homme d’affaires américain John Textor, qui s’étend de l’Angleterre au l’état, 11 clubs des trois premières divisions sont concernés, liés à 36 autres entités dans le monde. Et ce n’est donc pas fini. On est à l’orée d’une nouvelle ère et la multipropriété en fait partie », pose le directeur de recherche au CNRS Luc Arrondel, auteur de L’Argent du football. Ça se fera de plus en plus », abonde Antoine Gobin, président de Waasland-Beveren en Belgique. Ce trentenaire français se trouve aux premières loges son club appartient à la galaxie de David PSG cherche un club satellite pour permettre à ses jeunes de s’aguerrirPropriétaire ou actionnaire de quatre franchises aux États-Unis, dont les Philadelphia 76 ers en NBA basket, cet investisseur du New Jersey a aussi investi dans le football anglais Crystal Palace, allemand Augsbourg, espagnol Alcorcón, néerlandais ADO Den Haag et portugais Estoril. La France ? Il a été en négociations avancées avec l’AS Saint-Étienne, mais l’affaire aurait capoté. Au RC Lens – son nom circule – ou ailleurs, son incursion est à l’ordre du peu, d’autres clubs français devraient incorporer le cercle des multipropriétaires. À commencer par le Paris Saint-Germain, qui – c’est un serpent de mer – cherche un club satellite pour permettre à ses jeunes de s’aguerrir Espanyol de Barcelone ? Braga ?. À la manière de l’AS Monaco avec le Cercle Bruges depuis cinq ans. Une grosse cylindrée s’offrant une annexe à l’étranger c’est une stratégie ancienne. Mais la multipropriété dépasse ce cadre. Sa réalité n’est pas uniforme, y compris dans l’ aussi - Ligue 1 la Toulousaine Julia Arpizou, première recruteuse professionnelle de FrancePas grand-chose en commun, par exemple, entre Ineos à l’OGC Nice et Core Sports Capital à Clermont Foot 63, bien que les deux soient affiliés à un seul club. Sur la Côte d’Azur, le géant anglais de la pétrochimie a enrichi son offre sport washing, qui se décline du cyclisme à la voile en passant par la F1. Dans le foot, le groupe du milliardaire Jim Ratcliffe avait investi à Lausanne Sport avant Nice, qui avait un partenariat à Abidjan. L’OGCN est devenu la tête de pont d’un projet amené à s’élargir le rachat du club portugais de Feirense se négocierait autour de 5 millions d’ clubs reléguésEn Auvergne, la société du Suisse Ahmet Schaefer a noué des alliances qui ont une cohérence sportive ». Très vite, Core Sports Capital a pris des parts dans des clubs de deuxième division autrichienne Lustenau et danoise Vendsyssel pour y prêter des jeunes, attirer des étrangers ou relancer des carrières. La défaillance de Mediapro puis la crise sanitaire ont obligé à réduire la voilure Vendsyssel a été revendu, d’autres projets interrompus. Mais cette année, Lustenau a été promu et Clermont s’est maintenu avec un jeu bilan dont ne peuvent se prévaloir NewCity Capital, du Sino-Américain Chien Lee, et Pacific Media Group, de l’Anglais Paul Conway. Trois des sept clubs de leur cheptel ont été relégués en mai, dont Barnsley et l’AS Nancy-Lorraine, déchus au troisième échelon national. Pas franchement une publicité pour le jeunisme des dirigeants et les algorithmes guidant leur politique sportive. L’achat de joueurs sous-évalués avec des perspectives de revente a ses limites ; dans un autre style, plus acrobate de la finance », Gérard Lopez Girondins de Bordeaux peut témoigner."Il est difficile d’être dans deux clubs en même temps"Gauthier Ganaye, le Français qui préside Nancy et Ostende, a retiré une leçon de tout ça » Il est difficile d’être dans deux clubs en même temps », selon ses propos rapportés par le Guardian. La synergie interne, qui est une simple réduction des coûts », c’est pourtant un des quatre arguments de Paul Conway en faveur du modèle. Les trois autres étant la synergie commerciale, qui permet d’accroître la force de vente, l’uniformité de la stratégie, qui atténue le risque » de mauvaises décisions, et le rendement lié au foot, depuis le fait d’avoir le bon endroit pour former le bon talent jusqu’au maintien des indemnités de transfert au sein de la famille ».Le boss du Pacific Media Group ne parlait pas de ses clubs mais du City Football Group CFG, dans le cadre d’une enquête de The Athletic en 2020. Le mastodonte d’Abu Dhabi a disneylandisé » le concept de multipropriété. Depuis deux ans, Troyes a intégré la constellation tournant autour de Manchester City ; Bahia Brésil pourrait s’y comprendre les racines, il faut se plonger dans le livre du directeur exécutif Ferran Soriano, Goal The Ball Doesn’t Go In by Chance, paru en 2011. L’argumentaire ? Les clubs vont devenir des marques globales, la création de franchises à l’étranger y participera. À l’origine, toutes avaient une identité commune couleurs, logos…. En pénétrant les marchés historiques, la priorité a évolué. Certains clubs sont faits pour jouer les premiers rôles, d’autres deviennent des plateformes de développement. Regardez combien de talents viennent de Belgique et de France, poursuivait Paul Conway. Par le passé, Manchester City a dépensé 2 millions d’euros pour un joueur en formation, mais là, il vient d’acheter Lommel pour le même montant. »La touche françaisePour prendre le contrôle d’un club sans actif évoluant en National, 777 Partners a investi 11 millions d’euros plus 8 potentiels. Mais avec le Red Star, il mise sur le réservoir francilien. La stratégie est basée sur de solides académies de jeunes ainsi que l’utilisation de données et d’analyses », fait savoir un porte-parole du 777 Football Group. La formation, c’est évidemment la touche française. À Châteauroux, la structure saoudienne installée en Suisse United World cherchait un club sans dettes et avec un centre performant », indique-t-on du côté de La Berrichonne. À son arrivée, John Textor a loué l’académie lyonnaise et le développement des jeunes. Ce que l’autre hydre du secteur, Red Bull, a industrialisé depuis les années géant autrichien est aussi l’illustration des questions éthiques sous-jacentes. En 2017, le Red Bull Salzbourg et le RB Leipzig étaient qualifiés en Ligue des champions. Or, depuis 1997 et le cas Enic – qui possédait le Slavia Prague, l’AEK Athènes et Tottenham –, l’UEFA interdit à des clubs appartenant à la même personne physique ou morale de participer ensemble aux compétitions européennes. Pour Red Bull, l’instance s’était finalement arrangée avec son propre règlement. Contactée, l’UEFA renvoie à son article 5 qui aborde la question. Pourtant, face à l’enchevêtrement capitalistique, en surface et souterrain, une nouvelle régulation semble inéluctable », selon l’économiste Luc ou don du cielL’Italie a dû légiférer l’été dernier. Promue en Serie A, la Salernitana avait le même propriétaire que la Lazio Rome Claudio Lotito. Tous les pays européens proscrivent plus ou moins la multipropriété à l’intérieur de leurs frontières. La France, par la loi du 16 juillet 1984. Mais le contexte mouvant invite à la vigilance. Prenez David Blitzer, qui devait racheter Saint-Étienne. Il est actionnaire de Crystal Palace 18 %. Tout comme John Textor, nouvel homme fort de l’ennemi lyonnais. Cela n’aurait pas manqué d’interpeller. En Belgique, où les deux Américains ont posé les pieds, les médias ont pointé un potentiel conflit d’intérêts. De manière globale, des questions se posent », admet ce dirigeant international. Rayon transferts, notamment. Il y a un an, Nancy a contourné l’interdiction de recrutement prononcée par la Direction nationale du contrôle de gestion en utilisant Ostende comme plateforme de transit. Cet été, Troyes a acheté Savinho pour une somme record 6,5 millions + 6 de bonus. Le jeune Brésilien a été prêté dans la foulée au PSV Eindhoven. Il ne jouera peut-être jamais dans l’Aube, mais l’espoir est désormais dans le giron du CFG, qui a par la même occasion esquivé des lourdeurs risque, celui de faire grimper les prix. Comme à l’époque de la bulle Internet, dépeint Luc Arrondel, on achète plusieurs clubs de niveau moyen en espérant que l’un sorte du lot, plus-value à la clé. » Avec un appétit pour le marché français du fait de sa faible valorisation. Pour Luc Dayan aussi, les motivations sont spéculatives. En investissant ainsi, explique ce spécialiste des restructurations de clubs, vous devenez multipropriétaire de contrats de joueurs. Or la vente de joueurs reste la seule source de revenus engendrant des plus-values. »C’est justement parce que le mode de fonctionnement actuel ne marche pas » qu’il faut trouver des solutions alternatives », argumente Antoine Gobin, le président de Beveren Le but, c’est de ne plus faire comme 95 % des clubs qui perdent de l’argent avant transferts. » Pour une ville moyenne, c’est un don du ciel de pouvoir entrer dans un système pareil », prolonge-t-on à Châteauroux. Les supporters du Red Star ne partagent pas cet avis. Si 777 Football Group s’engage à maintenir les traditions », les fans banlieusards, aux valeurs ancrées à gauche, peinent à digérer. La perte d’identité, sur laquelle les fonds s’assoient souvent pour élargir la base de clientèle, n’inquiète pas qu’à Saint-Ouen. Aux Pays-Bas, les supporters de NAC Breda ont récemment plombé un accord avec le City Football Group.
Depuis le début du confinement et l’arrêt des compétitions à travers le monde, les cellules de recrutement sont privées de leur matière première les matchs. Celles qui avaient anticipé leur marché estival possèdent un temps d’avance sur la concurrence, lors de cette saison bouleversée par l'épidémie de même d’une cellule de recrutement est de regarder des matchs pour définir une liste de joueurs ciblés pour les mercatos qui suivent. Depuis plusieurs semaines, il n’y a plus de rencontres en raison de l'épidémie de coronavirus et l'interruption des plateforme WyScout cartonneLe "scouting" se retrouve-t-il, lui aussi, à l'arrêt? Non, au contraire. "C’est fou à dire, mais on travaille plus qu’avant, résume le recruteur d’un grand club européen. Sauf qu’on ne fait plus de déplacements. On passe notre vie sur WyScout."Une analyse partagée par Luis de Sousa, directeur sportif de Troyes, qui travaille avec deux autres personnes. "J’ai l’impression qu’on prend beaucoup plus de temps pour affiner nos recherches, pour discuter entre nous, estime le dirigeant troyen. Et donc on travaille plus en ce moment."Wyscout, la plateforme de visionnage de rencontres utilisée par la majorité des clubs, est devenue le repère des recruteurs et des directeurs sportifs ces dernières semaines. D'autres logiciels sont également utilisés par les clubs InStat, logiciel interne….Les cellules qui ont anticipé sont avantagéesSi rien ne remplace l’observation en direct sur les terrains, les cellules se sont adaptées. Les plus réputées avaient déjà anticipé leur recrutement. "C’est notre chance… explique Julien Fournier qui est à la tête d’une cellule de douze personnes à l'OGC Nice. La majorité du scouting se fait de septembre à février. C’est le gros du travail d’identification des joueurs. Après on entre plus dans la phase où on affine avec trois ou quatre noms par poste."Les clubs qui anticipent généralement leur marché ont donc des idées claires sur les joueurs à recruter. Même sans pouvoir approfondir les rapports existants avec des analyses en direct. C’est le cas de Lille, qui devait entrer dans son dernier tour d’observation par zone géographique. Luis Campos et son équipe sept personnes ont dû annuler cette période pour passer à la phase d’écrémage des listes. Le LOSC avance aussi sur les opportunités de marché, comme celle que représente le dossier Isaac Lihadji OM. Une telle avance est une possibilité pour des clubs qui suivent certains joueurs depuis plusieurs années. Apprendre à connaître les joueurs via la vidéoA Reims, Mathieu Lacour Directeur général et Pol-Edouard Caillot responsable d’une cellule de quatre personnes vont même déjà plus loin. "On entre déjà dans le relationnel avec les joueurs ciblés, détaille Mathieu Lacour. On aime aller aux restaurants avec eux, apprendre à les connaitre. Avec cette crise sanitaire, ce sera en vidéo. Mais on a déjà prévu de le faire avec un joueur la semaine prochaine. On n’a pas pris de retard."Le même constat prévaut aussi à Nice. "On aime passer du temps avec les joueurs, affirme encore Julien Fournier. Le contact humain va manquer, mais comme pour l’observation, on va s’adapter avec de la vidéo." Et Mathieu Lacour de reprendre "On regarde beaucoup les réseaux sociaux chez nous. Les interviews aussi réalisées par le joueur pour avoir une approche de sa personnalité.""Du retard sur la prise de décision, pas sur l’observation"D'autres clubs sont plus impactés par l’absence de matchs et de compétitions. C’est le cas pour un club de bas de tableau en Ligue 1, qui a construit sa première cellule de recrutement après le mercato de janvier. "On a pu travailler quinze jours en réel, indique un membre de cette cellule. Mais cette période nous permet aussi d’avoir plus de temps pour approfondir nos rapports, même si c’est avec de la vidéo. On prend du retard sur la prise de décision. Pas sur l’observation."Ces clubs sont plus tentés d’avancer sur des pistes dites sécuritaires et moins risquées sur le papier. "On va moins aller vers la découverte mais vers des joueurs qu’on connaissait déjà, complète un dirigeant. Les petits clubs qui vont le mieux s’en sortir seront ceux qui arriveront à faire des ventes tôt sur le marché."Certains se tourneront plus vers leur centre de formation. "On va être tenté de faire plus confiance à nos jeunes, poursuit Luis De Sousa à Troyes. On fait beaucoup de réunion à ce sujet avec notre directeur de centre de formation." Tout le monde attend surtout le début du mercato, qui dictera le tempo des semaines qui suivront. Et un dirigeant de conclure "On aura des références de prix à ce moment. On pourra alors s’adapter au nouveau monde."
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