comment faire un oeil de dieu en vannerie

LeBaker a débordé et nous sommes entourés d’eau ! A cinq mètres le courant transporte les troncs d’arbres à toute vitesse. Il s’en est fallut de peu. La veille au soir un barrage naturel a cédé, lâchant les eaux d’un petit lac. Le débit du rio est passé de 900m3/s a 3000m3/s!!! Ça fait de jolies photos. Et les cyclos de Essayezde trouver quelqu’un, un ancien, une mamie, qui serait trop content(e) de partager son savoir-faire avec vous. Et si vous ne trouvez pas, prenez de petits moyens, n’investissez surtout pas dans du matériel ou un stage coûteux. Commencez petit, ne mettez pas la barre trop haut. N’essayez pas de reproduire le travail d’un professionnel expérimenté. ajejfji(pluriel : igegjâri) : mesure de capacité valant : 60 tazioua. Ce mot a deux sens principaux : 1° charge légère ou lourde, portée par un animal de bât quelconque ; 2° charge de chameau de 60 tazioua. Ce mot se traduit en arabe maghrébin par hmel (ou hmila) mais n'est pas très employé en Ahaggar. Autres mesures. Découvrezune nouvelle façon de découvrir un territoire en sélectionnant l'affinité qui vous correspond le mieux. De la grande guerre, en passant par la nature, découvrez tout le charme de la Meuse de quatre façons possibles. Se souvenir, guerre 14/18. En famille. Respirez ! Tentez l'expérience. Site La Meuse Naviguez par univers. Découvrez une nouvelle façon de découvrir 1Les recensements, commencés en 1935-1936, se font plus précis en 1939-1941, mais le plus complet es ; 12 Il est né à Lam, en pays gidar. Lam, déformation de zam, en kada, langue des Gidar, désigne, selon Jean Mouchet (1967), un énorme massif granitique planté en plaine.Bastion rocheux inexpugnable, ce massif a favorisé, sur ses piémonts, une concentration nonton film the call 2020 sub indo. Breloque ronde travaillée - Oeil d'Horus en zamac recouvert d'une finition Doré à l'or fin 24K. L'oeil d'Horus aussi appelé oeil Oudjat est un symbole de l'Egypte ancienne. Il représente l'oeil du Dieu faucon les croyances ce symbole représentant un mélange entre un oeil humain et celui d'un faucon protègerait celui qui le porte. Idéal pour des créations DIYVous pouvez le rajouter simplement sur un collier, une paire de boucles d'oreilles, un bracelet... Vous allez pouvoir réaliser des bijoux simples et chics en seulement quelques minutes ! Voici quelques idées créatives de bijoux à faire soi-même Pour les adeptes du style minimaliste, ajoutez une simple chaîne et vous obtiendrez un collier élégant et discret. Selon vos goûts, vous pouvez accrocher un pompon, des perles ou autres. Détourner cette breloque et servez-vous en pour réaliser des boucles d'oreilles fantaisie pendantes ! Vous aurez besoin d'un anneau et d'un crochet d'oreille ! Les possibilités sont nombreuses, soyez créatives ! Caractéristiques Hauteur 18 mmDiamètre 15 mmEpaisseur mmDiamètre interne du trou mmAttention les breloques peuvent varier de quelques millimètres. Vendu à l'unité. Baba Simon Comment vivre à Tokombéré sans aborder Baba Simon ?Baba Simon était un prêtre camerounais. Il est né au début du XXème siècle à Edéa, ville du Sud du Cameroun. Il est décédé à Douala en parents sont de la religion traditionnelle, les musulmans sont déjà bien implantés dans le pays, mais le début du XXème siècle voit le début de l'évangélisation du Sud-Cameroun, avec l'intervention des prêtres allemand, remplacés après la première guerre mondiale par des prêtres français pour rappel suite à la défaite de l'empire prussien, le Cameroun initialement colonie allemande devient un protectorat franco-anglais, ce qui explique la double langue nationale actuellement.Mpeke, car c'est son vrai nom, va à l'école des prêtres de la mission, ce qui l'amène à la sortie de l'adolescence à se faire baptiser, moment où il recevra son prénom catholique Simon ». Puis il devient instituteur dans les écoles de la mission, jusqu'au jour où l'évêque de Yaoundé décide d'ouvrir un séminaire, afin de former un contingent de prêtres indigènes. Ainsi Simon Mpeke fait parti de la première promotion de prêtres indigènes du Cameroun il en existait déjà au Sénégal. Après avoir travailler dans sa paroisse d'origine, le Père Simon est affecté dans le quartier de New-Bell à Douala, où il restera de nombreuses années à vivre au quotidien avec les populations et à mener ainsi son action d' la suite, d'un voyage en France, qui a abouti à son entrée dans les petits frères de Jésus et au voyage de l'évêque de Douala dans le Nord du Cameroun, Simon Mpeke décide de se rendre dans l'extrême nord du Cameroun pour évangéliser les populations donc en 1959, que Simon Mpeke, alors âgé d'environ 50 ans, devenu Baba Simon arrive à Mayo-Ouldémé dans la région du Mayo-Sava et rejoint rapidement Tokombéré peu de temps après, qui a une place centrale entre différentes ethnies de la cette époque, les musulmans dominent la région. Ils sont en général peuls et détiennent de grands troupeaux ou exploitations, les Kirdi sont leurs vassaux. Les Kirdi sont les habitants originaires de la région au contraire des Peuls, qui d'origine nomade, se sont installés dans la région par la force. Kirdi signifie païens, c'est à dire dans ce contexte, croyant animiste de la religion traditionnelle. Ils vivent en ethnie, chacun sur leur montagne. On retrouve encore chaque ethnie aujourd'hui, mais ils sont mélangés et vivent ensemble, en partie grâce à Baba Simon. Il sont Mouyang, Madda, Zoulogo, Moloko, Mandara...Ils se font la guerre, sur la plaine au centre de leurs montagnes Tokombéré littéralement la lieu du combat. Pour autant les mariages intra-ethnie sont mal vus, les hommes prennent donc des femmes des autres ethnies. Les enfants appartiennent à l'ethnie de leur père, ce qui est encore le cas aujourd' Baba Simon est arrivé à Tokombéré, il veut évangéliser les Kirdi, leur apporter la parole de Dieu. Quel n'est pas sa surprise quand il comprend que les Kirdi connaissent Dieu depuis bien longtemps, que les grands prêtres traditionnels conversent avec Lui de temps en temps. Ils savent qu'il est le créateur de tout sur cette Terre et vivent une relation très étroite avec Lui dans le quotidien. C'est bien le même Dieu pour tous Mouyang, Madda, Zoulgo... Seuls les rites diffèrent. Dans l'ensemble les rituels sont des sacrifices, comme le sacrifice de la chèvre, du bœuf ou du poussin. Chaque rituel à des codes précis et des dates précises. Ainsi quand Baba Simon vient leur parler de Dieu après avoir passé beaucoup de temps avec eux, les Kirdi leurs répondent que bien sûr, tout ce qu'il leur dit ils le savent déjà. Qu'il ne leur apprend rien. Alors Baba Simon pense que sa mission n'a pas de fondement, mais une chose l'interpelle, et Jésus dans tout ça, où se place t-il ?Voici ce qu'a apporté Baba Simon l'idée que chaque homme est le fils de Dieu. Les Kirdi savent que Dieu est leur Père, mais ils n'ont pas compris la conséquence directe, à savoir qu'ils sont les fils de Dieu et que des devoirs en découlent. Par exemple si ils sont les fils de Dieu, alors ils sont frères entre eux, chaque être humain qu'ils soient Mouyang, Zoulgo ou Madda est fils de Dieu. Or on ne fait pas la guerre à son frère, on ne lui jette pas des sorts. S'amorce alors la fin des guerres ethniques, je dis s'amorce car les dernières dates environs de 1990, m'a-t-on conséquence, la prise en charge de soi. Si on est le fils de Dieu, on doit faire en sorte d'être digne de son héritage et de travailler de telle sorte à faire pérenniser son héritage, d'où la promotion humaine la projet santé, le projet agricole, le projet éducation, le projet jeune, le projet féminin. Comme j'ai dit précédemment les Kirdi sont les vassaux des musulmans, en raison de cette place sociale, ils ont en quelque sorte perdu leur dignité humaine, Baba Simon s'applique à leur à sa doctrine l'école est une clé de la vie », Baba Simon concrétise l'une des premières marche de la promotion humaine, avec la création d'une école, qui commence au pied d'un arbre à même le sol, pour aboutir aujourd'hui à l'école St Joseph, dont j'ai déjà parlé précédemment. Environ 20 ans après la mort de Baba Simon, ses successeurs continueront son œuvre, avec l'ouverture à proximité de Tokombéré, d'un collège Baba Simon. Collège général et rural, qui a pour but d'accompagner les enfants pour acquérir des bases sur lesquelles s'appuyer pour débuter leur vie dans l'environnement qui les parallèle de l'arrivée de Baba Simon à Tokombéré, le docteur Maggi médecin suisse, qui a déjà ouvert des hôpitaux dans le nord-cameroun, décide d'installer son nouveau projet de santé à Tokombéré. Ainsi appuyé par Baba Simon, il commence ces premières consultations dans une case et petit à petit l'hôpital s'agrandit, pour devenir celui que nous connaissons aujourd'hui hôpital privée catholique et de district ».Baba Simon tombe malade en 1974, au commencement il est soigné à Tokombéré, puis après un séjour dans les hôpitaux français, il finit par s'éteindre au début de l'année 1975 à Douala. Son corps est ramené dans son village natal, près de Edéa où il est enterré. Son œuvre perdure aujourd'hui, grâce en autre à l'un de ses successeurs, le Père Aurenche. Médecin et prêtre, il arrive à Tokombéré quelques semaines après le décès de Baba Simon et reprend la tête de l'hôpital et plus globalement le projet de promotion humaine, pour les faire grandir et leur donner la vigueur qu'ils ont aujourd' population de Tokombéré est de la région du Mayo-sava reste imprégnée de l'aura de Baba Simon. Ses descendants ont d'ailleurs entamé des démarches, en vue de le faire canoniser et souhaite que son corps soit transférer à Tokombéré pour qu'il y soit enterré, probablement sur la colline où il aimait tant se retirer pour prier. La colline qui porte actuellement son nom, au centre de Tokombéré, point de vue du l'ensemble des montagnes environnantes et sur le village lui-même. Elle accueille en ces hauteurs une aire prière et conserve la case, dans laquelle Baba Simon passait des heures à méditer. j'ai tiré toute cette biographie du livre de Grégoire Cador "On l'appelait Baba Simon", toutes mes excuses si ma mémoire m'a fait défaut sur certaines dates Campagne de vaccination Cette semaine a eu lieu une campagne de vaccination de masse, contre le méningoccoque A, responsable de méningites dans les régions les plus arides du pays et les pays campagne de vaccination a été proposée et financée par l'UNICEF., le gouvernement camerounais l'ayant rendu obligatoire, dans les régions du grand-nord et et du sud-ouest. En totalité pour le district1 couvert par l'Hôpital Privé de Tokombéré, 12 000 vaccins ont été mis à la disposition des vaccinateurs. Les vaccinateurs sont des infirmiers de l'Hôpital, qui ont été réquisitionnés spécialement pour cette campagne par le surveillant général de l'hôpital le Dr ADOUKARA = dentiste et par le pharmacien le Dr TADA chargés de la bonne réalisation de cette campagne. Ils ont reçus une formation et depuis lundi parcours tout les matins les pistes de la régions, pour vacciner toutes personnes entre 1 et 29 ans. En effet le nombre de vaccins n'est pas suffisant pour vacciner l'ensemble des habitants, ainsi la population cible sont les 1 an - 29 ans même parfois il y a des ratés, et puis ici qui connait vraiment son âge?.Afin de recruter un maximum de villageois, le programme prévoit en plus des infirmiers vaccinateurs, des mobilisateurs, qui sont des habitants des villages, chargés de faire du porte à porte pour inciter les mères à venir faire vacciner leurs enfants, ainsi que les jeunes adultes. Les mobilisateurs La fin de la campagne est prévue samedi, des sessions de rattrapages vont avoir lieu ce week-end, avec un élargissement de la population cible, si il reste des eu l'opportunité de participer une matinée à une séance de vaccination à TCHAGAWOLE dont voici les photos. Lavage du bras avant la vaccination Le stand de vaccination Une nassara avec une aiguille, de quoi traumatisé à vie un enfant Avant Pendant Après Tout le matériel dans un carton et le tout sur la moto Ce fut une très agréable matinée, qui m'a permis de mieux découvrir la vie quotidienne dans un village, ce qui est fort différent de Tokombéré et encore plus de Maroua. Beaucoup d'enfants ne sont pas scolarisés. Ils ont la peau très sèche et sont souvent sales surtout en cette saison de fraîcheur où l'eau est trop froide pour se laver. Nombreux sont ceux dont les écoulements nasaux ont séché à même les lèvres et les mouches s'en régalent. Je me suis réellement senti dans les conditions reculées que l'on imagine de l'Afrique noire. Mais comme toujours les rires et la joie règne à tout moment. Ils sont dans la misère dixit un ami camerounais, mais ils savent prendre du recul sur leur situation et ne pas s'apitoyer sur les conditions de vie. De plus ils sont très accueillants, nous ont offert le repas la boule de mil blanche, que j'apprécie beaucoup ainsi que des arachides fut une excellente matinée, de convivialité avec Mangavé l'infirmier que j'accompagnais et les habitants de ce petit District la santé au Cameroun est répartie par district, dans l'établissement principal est un Hôpital, en général public L'hôpital Privé de Tokombéré fait exception, il est Hôpital de district depuis 2004, car il assurait les missions d'un hôpital de district.. En plus de l'hôpital, le district comptent des dispensaires centre de premiers soins, dont le personnel est en majorité infirmier. Le district de Tokombéré comprend également les PMI et les matrones, qui sont assurés par les villageois. La vie à l'hôpital ! Dans cet article je vais aborder deux thèmes, qui racontent la vie quotidienne de l'hôpital et qui sont très symboliques de la différence d'organisation entre nos deux une premier temps, j'expliquerais le rôle des accompagnants dans la vie quotidienne de l'hôpital. Dans un second temps, j'aborderais la question de l'argent, qui est centrale et auquel je suis confrontée tout les pas les s'agit de personnes de la famille du malade, qui restent tout au long de l'hospitalisation de celui-ci à son chevet. Ils sont principalement des femmes. Les épouses quand il s'agit d'un homme, les mères en pédiatrie, les pères, les maris, les frères, les sœurs, les mères, les tantes ou même les coépouses. Ils vivent à l'hôpital pour quelques ont un rôle essentiel dans la vie de l'hôpital. On ne peut pas accepter un patient si il n'a pas d'accompagnant, car ici pas de service hôtelier. Cela va des draps pour les lits à la nourriture. Nous trouvons cependant quelques personnes seules, qui n'ont rien à manger, alors les accompagnants des autres malades leur donnent à patient doit amener un drap pour couvrir son lit, on retrouve ici la place centrale que tient le tissu ou pagne dans la vie des gens. En maternité, les femmes ont également une sorte de bâche en plastique qu'elles mettent sous le drap pour protéger le matelas lui-même en plastique des souillures du sang et des urines et selles des nouveaux-nés. Peut-être ces bâches sont présentes dans les autres services, mais je ne les ai pas remarqué. Ce sont souvent les accompagnants qui préparent les lits des patients, car ceux-ci peuvent être trop faible pour le faire un patient vient à l'hôpital, ces accompagnants suivent avec un paquet souvent sur la tête qui contient les marmites, les gamelles pour l'eau, de la nourriture le mil et les accompagnements pour faire la sauce. Ainsi que des vêtements de rechange pour les patients et ce qui concerne la maternité, les accompagnantes se sont essentiellement des femmes, s'occupent également d'éliminer les gros déchets des accouchements, c'est-à-dire les bassins remplis de sang. Ils récupèrent le placenta que nous leur donnons dans un petit sac plastique et se charge de le remettre au reste de la famille qui va l'enterrer. Ce sont elles, qui aident les patients pour leurs besoins et pour le bain des bébés. Elles ont aussi la charge de balayer le sol des salles d' voyons quelques hommes, notamment si nos patientes sont Nigeriannes. Pour les patientes des environs, j'ai plutôt remarqué que se sont les mères ou les sœurs qui tiennent ce rôle. Les maris nous les voyons apparaître parfois quand l'enfant vient de naître on se demande comment ils sont su que l'enfant vient juste de naître et systématiquement pour payer . Seul les maris ont l'argent et fréquemment nous autorisons les femmes à sortir, mais elles ne quittent l'hôpital que 2 ou 3 jours après, car elles attendent leur mari qui doit venir vous le voyez, nous trouvons beaucoup de femmes à l'hôpital et qui dit femme, dit enfant en bas-âge. Ainsi de nombreux enfants parcours les allées de l'hôpital et nous accompagnent dans notre quotidien. Ce sont souvent eux qui ont peur des Nassara, surtout quand les femmes viennent de la montagne et que les enfants n'ont encore jamais vu de organisation m'a fait réfléchir sur celle de nos hôpitaux français. Nous savons qu'une des dépenses les plus importantes de nos hôpitaux sont les services d'hôtellerie, or avec ce système de Tokombéré voici une économie non négligeable. Si nous imaginons transposer ceci chez nous, finit les plats sodexo immangeables et les patients abandonner dans les hôpitaux. On pourrait imaginer des cuisines communes, où les accompagnants préparaient les repas des patients et des machine à laver libre service. Cela créerait certainement plus de joie à l'hôpital ce qui ne serait pas un mal. Biensûr cela entraînerait des contraintes comme devoir prendre des jours de congés, voir se déplacer dans une autre ville si on n'habite pas près de la personne malade, cette organisation changerait beaucoup de choses à l'hôpital dans son ambiance, dans les rapports des soignants y compris les médecins aux patients . Ma mission consiste à apporter une partie de mon savoir technique, je pense qu'ils vont m'apprendre leur savoir partie de cet article l' est omniprésent dans notre quotidien, chaque jour nous écrivons sur les dossiers sort si paye ».A l'Hôpital Privé de Tokombéré, comme dans le reste du Diocése, les responsables ont pris le partie de faire payer les soins au forfait et non à l'acte comme c'est souvent pratiquer dans les autres centres de santé. Par exemple un accouchement pour une femme du secteur sanitaire de Tokombéré coûte 3500F, hors secteur 7500F je vous rappelle 1000F=1€50. Ce tarif correspond à l'accouchement normal, sans intervention autre. Quand on commence à faire une intervention perfusion de syntocinon inducteur de contractions ou que l'on fait une révision utérine le prix augmente. De même en cas de déchirure ou d'épisiotomie la suture coûte forfait comprend également les médicaments les plus utilisés comme le paracétamol, l'amoxicilline pénicilline ou encore le Fer. Les médicaments les plus chers comme la Tramadol antalgique utilisé pour les césariennes sont payant. Et qui dit payant, dit avance de frais, et c'est là où réside une de mes exemple la césarienne pour une femme du secteur coûte 20 000F, si la famille n'avance pas les frais on ne fait pas la césarienne. On doit attendre que la famille amène l'argent. Ainsi très souvent entre la décision de césarienne et la césarienne effective nous patientons un heure, voir plus. Vous pouvez imaginer aisément l'état de malaise dans lequel je me trouve pendant cette heure. Heureusement je n'ai pas encore eux besoin d'une césarienne pour souffrance fœtale, mais j'ai pratiqué fréquemment des réanimation de nouveau-né dans le examens de laboratoire sont également tous payant la NFS Numération Formule Sanguine coûte 1000F, de même pour la goutte épaisse examen diagnostique pour le paludisme. Tous les jours je pèse le pour et le contre de prescrire un examen supplémentaire à mes patientes, car je vais leur engendrer des frais en plus, alors que la clinique oriente déjà mon diagnostique. Par exemple devant une fièvre à 39°C, on traite systématiquement pour un paludisme sans attendre la goutte épaisse, de plus si celle-ci revient négative on poursuit le traitement contre le paludisme, car si le plasmodium parasite qui donne le paludisme est en cours de multiplication dans les globule rouge il ne se verra pas à la goutte épaisse. En conclusion devant une forte fièvre, quelque soit le résultat de la goutte épaisse on donne le traitement contre le devant une fièvre néonatale, on ne met pas d’emblée les antibiotiques, car la famille doit alors payer les antibiotiques, ainsi que l'hospitalisation du nouveau-né. On commence par un temps d'observation, si la fièvre persiste on met en place le est constamment présente dans nos réflexions médicales et dans nos conduites à tenir. C'est une des difficultés que j'ai le plus ici. Au début, je me disais que j'allais rester en retrait de cet aspect du travail, mais c'est impossible. De nouvelles rencontres Voici bien longtemps que je ne vous ai fourni la lecture. En voici les viens de passer une semaine à Maroua, dans le cadre des journées des nouveaux arrivants dans le est la grande ville de la région. Elle est la préfecture de la région de l'extrême-nord au Cameroun le nom des région correspond à leur situation géographique dans le pays. Ainsi Tokombéré est dans l'extrême-nord la région en dessous de la notre est le Nord avec comme chef-lieu Garoua et ainsi de suite. Voici une carte pour mieux vous rendre compte. Le Père Bernard, dont je vous ai déjà parlé, m'avait proposé de d'assister à la semaine des nouveaux arrivants dans le diocèse de Maroua-Mokolo cf carte. Heureuse de sortir de Tokombéré et de découvrir cette fameuse Maroua, dont j'ai tant attendu parlé. Maroua l'eldorado du ravitaillement ! J'acceptais donc avec enthousiasme, contente de pouvoir faire de nouvelles rencontres, même si à Tokombéré je fais encore des nouvelles rencontres tous les jours. Ainsi lundi matin, rendez-vous à 6h30 avec le Père Bernard, direction Maroua. Nous sommes partis vers 7h15 après un petit-déjeuner et avoir attendu la Soeur Roselyne qui assistait également à la session. Et après un mois ½ passé à Tokombéré, me voilà sur la route qui m'a amené de nuit le 3 octobre dernier. Je peux apprécier les paysages, de montagnes et de plaines. La route pour rejoindre Maroua commence par de la piste durant environ 30 à 45 minutes selon que nous soyons en voiture, en moto ou en mini bus. Pour ce premier voyage, nous étions dans la R5 du Père Bernard. Pour vous donnez une idée de la piste nos chemins de forêts sont une route de grande qualité par rapport à la piste, qui est parsemée de gros trous et de sable. Je peux ainsi apprécier la résistance des à Maroua, nous allons à la Procure je vous expliquerais par la suite, qui est également l 'évêché, et la session dont le début était prévu à 8h, commence dans la ponctualité à 9h. Par la suite les organisateurs le Père Bernard et le Père Henri ont confié à un participant une cloche de bœuf, que ce dernier faisait sonner pour rythmer les début et les fins d'interventions. L'Homme a une grande capacité de conditionnement car après deux jours nous reconnaissions tous ce signal, afin de nous rendre dans la salle le matin ou après la pause le de la première matinée, après le tour des présentations, je me suis aperçue que j'étais la seule laïc ou la seule à ne pas être ouvrière apostalique. Ainsi pour la première fois de ma vie, j'ai passé la semaine entourée de sœurs, novices aspirantes pour être sœur, de prêtres, ou de séminaristes en stage. J'ai partagé la chambre avec la sœur Roselyne j'ai eu peur qu'elle me demande de faire la prière du soir, mais non elle ne la faisait pas non plus. La cerise sur le gâteau on m'a de nombreuses fois appelé Soeur Adèle », il n' y a bien qu'ici que je peux être appelée ainsi peut-être le Père Bernard va gagner son pari.Passé les premiers temps à me demander si j'avais réellement ma place dans ce groupe, j'ai laissé les choses se faire et ai passé un très bon moment. Parmi les sœurs, quatre d'entre elles, sont originaires du Congo Kinshasa, une autre du Burkina-faso et une française ayant vécu 27 ans à Yaoundé. Parmi les prêtres, il y avait un Nigerian originaire du Nigeria, James très sympa et réfléchi, un Congolais Steve du Congo Brazaville, très bavard, mais jovial et agréable à vivre avec des discussions intéressantes. Un italien, originaire de la région de Venise, qui m'a-t-il dit à appris à son cuisinier camerounais à préparer les pâtes et les pizza à l'italienne. Un français originaire de Nanterre, ainsi que d'autres prêtres camerounais. Nous étions en tout 23 en comptant les deux donc à l'évêché entouré d'ouvriers apostaliques, avec un programme établi pour eux. Ainsi nos journées étaient rythmées par de nombreux moments de prières. A 6h30 une fois 6h15 et ce tout les matins, il y avait la messe. J'ai copieusement évité cette première messe du matin, même si la sœur Roselyne s'appliquait à me le rappeler vers 6h20 pour que je n'oublie pas. Le dernier jour vendredi, j'ai quand même assisté à la dernière messe, de façon à honorer le Père Bernard qui m'avait fait participé à cette session et m'avait fait découvrir Maroua, je lui en suis très cette première messe du matin, chaque repas débutait par une bénédiction au une petite prière avec signe de croix pour ouvrir les festivités. De même à la fin du repas » les plus avertis reconnaîtront la référence, nous nous levions de tables et clôturions le repas par une nouvelle bénédiction. Ceci à chaque repas, donc trois fois par fin de journée le programme prévoyait des vêpres, chose inconnue de ma personne. J'ai assisté aux premières vêpres, si j'ai bien compris il s'agit de lecture de prières contenues dans la Bible. Après avoir assistée aux premières vêpres, comme pour la messe du matin, je me suis permise de ne pas me rendre aux autres. Ceux qui me connaissent, comprendront que cette ambiance a été un peu difficile pour moi, mais en-dehors de ces instants, j'ai passé de très bons moments et comme toujours ici nous avons beaucoup ri et la joie régnait en toute reste du programme était composé comme suit Lundi matin l'évêque Monseigneur Stevens Belge de nationalité nous a fait une présentation du Diocèse, ainsi que des différents centres de formations qu'il contient le grand séminaire à Maroua, le Collège Baba Simon à Tokombéré, le centre de formation des catéchistes à Mokolo, le centre Jéricho près Gurum et d'autres que je n'ai pas retenu. Par le suite nous avons eu de nombreuses interventions pour présenter les activités qui se déroulent dans le Diocèse, avec en particulier les Projet de Promotion Humaine, soutenu par le Centre de Diocésain de Développement qui suit et aide au financement des projets. Quasiment chaque paroisse a un Projet de Promotion Humaine, qui se décline en plusieurs activités le Projet éducatif avec des écoles primaires privées et trois collèges privées dont Baba Simon Le Projet jeune projet très important, qui se compose lui-même de plusieurs volets les cop'monde sorte de centre aérés où les enfant de 6 à 14 ans viennent jouer. Les plus grands encadres les plus petits et à travers les jeux il y a une mission d'éducation. Il y a également le MEJ Mouvement Ecclésiastique des Jeunes mouvement d'origine français, il a pour but de guider les jeunes chrétiens dans la foi. Les groupes vocationnels pour les jeunes garçons comme filles qui se pose des questions sur un possible engagement dans le novicia ou le séminaire... La Promotion féminine groupe de femme, animé par des sœurs ou des bénévoles pour aider les femmes, notamment grâce à l'apprentissage de certains savoir faire comme la couture ou la vannerie. De plus ces groupes permettent de faire de la sensibilisation aux questions de santé propre aux femmes planning familial, prévention IST... L'Action Chrétienne pour la Famille qui sont des groupes de paroles, pour permettre le dialogue dans le couple. Le Projet Agricole qui a pour but d'améliorer les rendement et de prévoir des greniers pour faire des réserves en prévision de la saison sèche. A ce projet s'ajoute le centre Jéricho que je développerais par la suite. Le Projet Santé avec 46 centres de Santé et l'hôpital Privée de Tokombéré. L'évêché gère l'approvisionnement des médicaments pour les centres de santé du diocèse, qui viennent y faire leur commande et chercher les médicaments dont ils ont besoin. Voici en résumé les activités du Diocèse. L'évêché est le lieu de résidence de l'évêque et oui j'ai également serré la main plusieurs fois à un évêque et est employé à maintes reprises Bonjour Monseigneur », si on m'avait dit un jour que ça m'arriverait...La procure est le lieu de gestion financière de l'évêché, c'est également dans ces bureaux que les ouvriers apostoliques prêtre et sœurs ou encore les communautés religieuses peuvent ouvrir un compte bancaire, car ici rares sont les personnes qui ont un compte bancaire. L'argent est gardé dans un endroit caché dans les cours de cette semaine, nous avons fait une excursion au centre Jéricho, se fut je pense mon moment une mini van, à 18, soit 4 par banquette prévu pour 3, nous avons parcouru les pistes des environs de Maroua. Jericho est un centre de formation agricole, qui reçoit chaque année 12 couples avec leurs enfants, afin de leur donner une formation en agriculture et en élevage. La formation est en deux ans la première année se fait au centre, chaque couple à 0,75 hectare de champs à cultiver, le reste étant des parcelles communes. Le centre possède également des vergés dont vous voyez les photos ci-après, ainsi que des troupeaux de bœufs, des chèvres, des poules et des porcs. La seconde année chaque couple retourne dans son village pour mettre en application sur ses propres terres les enseignements reçus au centre. Un accompagnement est fait par les formateurs du centre, qui rendent visite régulièrement au couple afin de les guider et de les conseiller. Après cette semaine bien animée, j'étais contente de rentrer à Tokombéré pour une brève soirée, car le samedi j'avais prévu de retourner avec Claire une ami américaine, à Maroua afin qu'elle me fasse découvrir le marché et cette fameux corne d' samedi matin rendez-vous à 7h chez Claire pour aller prendre le mini bus qui nous amenait à Maroua. Après avoir attendu d'autres passagers nous sommes parti vers 9h00 !Le marché de Maroua est vraiment très grand, c'est en effet une source d'approvisionnement sans comparaison à Tokombéré. On peut même y trouver du beurre et du chocolat en tablette ! Ainsi que d'autres produit issu de l'importation, comme des boites de conserves ou de la avons également parcouru le marché artisanal, où sont vendus divers bijoux et produits issu de la vannerie sacs, chaussures et des vêtements. C'est un peu la place touristique de Maroua et c'est le pays de la négociation, où j'ai pu m'adonner à ce jeux amusant, en ajoutant quelques mots de fufuldé langue du commerce, ce qui faisait beaucoup rire les vendeurs. Encore une fois, on ri beaucoup avec les marchant et les négociations se font dans la bonne m'a pris la moitié de mon salaire ! Une semaine à la maternité avec des images Voici le rythme de la maternité de l'hôpital privé de vais commencer par vous décrire les temps forts de la semaine, qui se déroulent systématiquement le matin. Ensuite je vous raconterai une journée type et pour finir je vous montrerai des photos de notre matériel avec les Le lundi est le jour de la déclaration de naissance, associé à la vaccination BCG et DT Polio des bébés nés dans la semaine passée. Il y a donc toutes les femmes qui sont hospitalisée dans le services, nous les envoyons au CPV Centre de Vaccination et de Prévention, situé à côté de la pédiatrie. Viennent également les femmes qui ont accouchées chez nous et qui sont rentrées à la maison dans la semaine et celles qui ont accouchées à la case avec les matrones. Elles passent toutes nous voir pour qu'on leur donne leur certificat d'accouchement, qui leur permettra de déclarer leur enfant à l'état civil et ensuite c'est la mercredi et samedi Ce sont trois matinées consacrées à la CPN Consultation PréNatal et la PTME Prévention de la Transmission Mère-Enfant. Odile accueillant une femme pour la CPN La CPN nous recevons toutes les primipares et les grandes multipares du secteur, considérées comme ayant des grossesses et des accouchements à haut risque. Les femmes ayant dans leurs antécédents des accouchements difficiles viennent faire suivre leur grossesse chez nous antécédent de césarienne, ventouse, déchirures ou épisiotomie. Toutes les femmes suivies chez nous accouchent chez nous. Nous les voyons une fois par mois. Les jours de consultation sont répartis selon secteur géographique, ainsi le mercredi est celui que je préfère, car les femmes viennent principalement de Tokombéré, parlent donc français, je peux communiquer avec elles ce qui est agréable cependant je fais de net progrès en fufuldé. Une fois par trimestre, nous leur donnons de la fongisone, qui est un déparasitaire et en fin de grossesse du fer pour prévenir les carences. Elles ont leur carnet de santé, dans lequel nous mettons un gros tampon qui permet le suivi de grossesse par les matrones, parfois illettrées. Le fameux tampon, vous y remarquerez les symboles suivants de droite à gauche la hauteur utérine, les mouvements de l'enfant, l'oeil pour la couleur des conjonctives, l’œdème des membres inférieurs, les médicaments et un espace libre pour noter les autres remarques. La PTME Prévention de la Transmission Mére-Enfant le même jour que la CPN, nous faisons la PTME, d'ailleurs ce rôle est très souvent tenu par Damza, qui a fait la formation et connaît bien les différentes ethnies que nous recevons. La PTME est le dépistage du HIV et de l'hépatite B Ag HbS. Ils sont fait chez toutes les femmes enceintes, même suivies par les matrones. Si une femme a le HIV, elle doit venir accoucher à l'hôpital, si elle a l'hépatite B, elle doit venir dans les trois jours, qui suivent l'accouchement pour faire vacciner son enfant contre l'hépatite B Engerix. Damza dans le petit bureau de la PTME Nous faisons d'abord en entretien à toutes les femmes, puis elles vont au laboratoire, où l'équipe du labo fait les prélèvements. Quand toutes les femmes de la matinées ont été prélevées, une personne du labo les raccompagnent avec les résultats à la maternité, nous faisons alors un second entretien individuel pour leur rendre les des femmes viennent accoucher spontanément à l'hôpital sans être suivi chez nous, nous faisons alors la PTME en salle de naissance, grâce à des technique de diagnostique rapide les mêmes que pour les dépistages des donneurs de sang dont je vous ai déjà parlé.Tous cela est bien organisé. Pour l'instant la barrière de la langue m'empêche de pouvoir participer pleinement à ces deux activités, mais je m'y intéresse de plus en plus. En attendant leur tour les femmes sont assises sur des bancs dans la "véranda" de la maternité notre salle d'attente Le Jeudi Le Jeudi matin, tous les membres de l'hôpital se réunit dans le CPHT Centre de Promotion Humaine de Tokombéré, il s'agit d'une salle de réunion dans un espace attenant à l'hôpital, juste à côté de la faisons la formation continue. Le principe est qu'un programme est établi longtemps à l'avance, des thèmes sont choisit par le personnel et les infirmiers du service le plus concerné, prépare ce thème pour faire la formation aux équipes d'autres services par exemple si le thème est malnutrition, je pense que ce seront les infirmiers du service de pédiatrie qui animeront la formation. Après un temps de latence, les formations continues ont repris jeudi dernier avec le paludisme, hélas je n'ai pas pu y assisté car le nouveau matériel de la maternité a été livré ce matin la maternité proprement dite, pas d'activité spécifique ce matin vendredi Le vendredi matin est le jour des matrones. Si une matrone à plusieurs nouvelles patientes elle vient ou il, les matrones sont également des hommes à la maternité avec les carnets de santé de toutes les nouvelles patientes et nous leur donnons le matériel nécessaire pour faire les accouchements les compresses, le coton, le sparadrap, désinfectant pour le cordon ombilical et fongisone. Chaque carnet est tamponné pour le suivi de la grossesse, car les matrones font la CPN au village, je pense à une fréquence de une fois par trimestre, peut-être un peu plus, pour chaque femme. Peuvent accoucher au village toute femme ayant déjà accouchée au moins une fois, de façon strictement normale. A partir du 4ème ou 5ème accouchement les femmes viennent accoucher à l'hôpital. Si on suspecte que la femme attend des jumeaux ou plus l'accouchement doit également se faire à l'hôpital. Toute femme ne respectant pas ces prérogatives et accouchant à la case alors que c'est contre-indiqué reçoit une amende soit nous ne lui faisons pas la déclaration naissance de l'enfant dans ce cas elle doit le faire par ces propres moyens soit il y a une sorte de contravention, de même pour celles qui veulent venir faire suivre leur grossesse chez nous alors que ça peut être fait au village, payent 2500F au-lieu des 1500F EWEKE qui prépare le matériel des matrones en général et plus ou moins elle qui leur distribue. Eweke pliant les compresses La semaine est ainsi bien rythmée avec des activités différentes chaque jour. En plus de ces activités particulière, chaque journée est organisée de la façon suivante Nous arrivons à 7h30 souvent vers 7h45 – 8h. avant notre arrivée la personne, qui a fait la nuit a procédé à la pesée des bébés et aux soins du cordon, qui sont fait chaque matin. En plus de cela, elle aura pris la tension et la température de chaque femme hospitalisée et la température de chaque enfant parfois il y a des ratés, alors nous le faisons dans la matinée. Parmi ceux qui arrivent la matin, l'un de nous fait les soins de 8h renouvellement de perfusion, injection d'antibiotique ou d'antidouleurs au césarienne. Nous nous répartissons selon les activités de la journée. Si un femme est en travail, l'un de nous reste en salle de naissance. Selon l'activité du jour, un fait la CPN, un autre la PTME. Chaque matin il y a la visite, c'est-à-dire que nous examinons toutes les femmes hospitalisées, ainsi que leur enfant si elles ont accouchées. Une femme qui a accouchée normalement reste environ 48h, si tout va bien. Pour une césarienne, l'hospitalisation est de 7 jours et pour une déchirure ou une épisiotomie les femmes restent hospitalisées 5 jours et reçoivent des antibiotiques. Notre espace pour les pesée matinale et les soins du cordon, il s'agit de la même pièce que pour la PTME En générale je fais la visite avec Amos, si il n'ai pas de repos ou Odile parfois, il faut quelqu'un avec moi pour faire les traductions, car même si je progresse en fufuldé, les femmes ont du mal à comprendre ma prononciation et certaines ne parlent pas du tout fufuldé. Notre cahier de transmission, dans lequel nous notons les traitements et les soins à faire pour chaque patiente ou bébé Notre cahier médical, avec les fiches, qui sont les dossiers médicaux de nos patientes. Un doudou avec la clavicule cassée. Des jumelles Après la visite, l'un de nous va à la pharmacie pour prendre les médicaments que nous avons prescrit aux patientes. Nous leur donnons les médicaments pour toute la durée du traitement, par exemple si elles ont du fer pendant un mois, on leur donne 30 comprimés de fer,et on leur explique la posologie rythme de prise des comprimés. Une autre personne fait les examens prescrits hématocrite pour estimer l'anémie, ECBU examen des urines...Comme vous pouvez le remarquer les activités sont principalement concentrées le matin, comme dans nos hôpitaux français. Les après-midi sont souvent calme si aucune femme n'est en en profitons pour préparer le matériel des matrones compresses, que nous faisons nous même, la pharmacie nous donne de grands morceaux de tissu à compresse que EWEKE découpe et que nous plions pour en faire des compresses. Le coton comme pour les compresses, la pharmacie donne de grands morceaux de coton que EWEKE découpe. Parfois je prévois un cours de fufuldé avec Thierry, nous nous installons sur la véranda » de la maternité et devant les femmes et l'équipe de la maternité, j'apprends la conjugaison, les chiffres et une toute autre prononciation que la notre avec des sons que nous ne connaissons pas. Ces cours font beaucoup rire les femmes, mes collègues, Thierry et moi-même. Quand je n'ai pas cours, je les révise ou en profite pour approfondir mes connaissances du fonctionnement de la maternité, pour connaître la vie des gens d'ici. Les après-midi sont calme en général. Comme promis voici quelques photos pour compléter les précédentes Notre table d'accouchement elle est rétractable Très pratique, mais collée contre le mur, la gauchère que je suis doit se tordre! Sur cette photo vous voyez de gauche à droite la bouteille d'oxygène pour les réanimation; le pèse-bébé, le stéthoscope de Pinard pour écouter les rythmes cardiaque foetaux = RCF, la table d'accueil des bébés, également table de réanimation bébé. Le porte-manteau avec les tabliers pour faire les accouchements. Le capteur ultra-sons également pour écouter les RCF la blanche que je suis adore! Nous en avons reçu un nouveau que affiche les BCF, EWEKE adore car elle ne sait pas compter. Le pèse-bébé de plus près. Aspirateur de mucosité pour les bébés. L'appareil à ventouse, quand un bébé ne veut pas sortir et oui je fais ça aussi ici. Notre boite à aiguilles usagers on fait le tri ici aussi seulement pour les aiguilles. Notre bac à décontamination des bassins, il contient de l'eau de Javel. Une fois les instruments utilisés, nous les lavons, ils trempent 15 minutes dans l'eau de Javel, nous les faisons sécher et Eweke le amène à l'autoclave Poupinel pour être stérilisés. Notre réserve de solutés. Notre salle de pré-travail, qui est en fait l'entrée de la salle de travail. Une salle d'hospitalisation, il existe aussi des chambres individuelles, qui sont payantes. La plupart de nos patientes sont dans les salles communes, ce qui permet à certaines de me faire la traduction de celles qui ne parlent pas français et cela créé une bonne ambiance. Le haut-vents où les accompagnants ou les patientes cuisines les repas la boule de mil et la sauce. A côté l'étendoir à linge la lessive est faite à la main Les jars ou canaris, qui contiennent l'eau que les femmes amènent du forage. Des patientes et leurs accompagnantes, nous riions beaucoup toutes ensemble, surtout quand je leur parle fufuldé. Parfois les femmes m'invitent à manger avec elle, on mange donc avec la main droite. Très bon la boule de mil et la sauce. Cet article fait suite à Matérialisation et représentation du divin » en Polynésie Partie 1 que vous pouvez retrouver ici. Un divin » construit entre terre et mer En Polynésie, cette zone géographique complexe et immense, les peuples partagent donc non seulement une histoire commune mais aussi des croyances qui se reflètent d’une île à l’autre et qui semblent provenir de la même origine. Pour mieux comprendre comment les polynésiens représentent mais surtout matérialisent ce divin’ nous allons aujourd’hui nous pencher sur l’origine de ces objets que l’on considère comme des divinités. Une mythologie importante … Steven Hooper dans son introduction du catalogue Polynésie ; Arts et divinités. 1760-1860 nous montre bien l’importance des couples mythiques primordiaux Rangi et Papa en Nouvelle Zélande, Wakea et Papa à Hawaii… qui allient non seulement le ciel et la terre, le principe masculin et le principe féminin mais qui se reflètent aussi dans la signification rituelle de la mer et de la terre, deux éléments omniprésents dans l’existence des Polynésiens. La mer est depuis toujours associée aux chefs, partie du divin », considérés comme arrivants récents, d’origine étrangère. La terre elle est contrairement associée aux populations autochtones, non dirigeantes. Ainsi dans un mythe partagé par toute la Polynésie, le chef de la première communauté est arrivé par la mer, à la fois dieu et homme il a reçu en offrande de la population autochtone, la fille du chef de la terre. Ensemble ils ont engendrés toute une lignée de grands chefs, fruits de l’alliance féconde d’éléments complémentaires la mer et la terre, l’étranger et l’autochtone, le masculin et le féminin… … alliant terre et mer … Cette association entre terre et mer est primordiale en Polynésie et elle est directement liée aux productions artistiques. Ainsi, dans les grandes Effigies en plumes provenant des îles Hawaii on remarque un astucieux mélange entre des éléments liés à la terre des plumes, des fibres végétales, des canines de chiens… mais aussi des éléments marins comme la nacre. Cet objet est un excellent exemple de la fabrication des dieux en Polynésie. Ku, akua hulu manu, XVIIIème siècle, Hawaii, plumes, fibres naturelles, dents de chien, coquillages, graines, Oc, British Museum, Londres. © British Museum En effet, on associait fréquemment un certains nombres de matériaux de provenances totalement différentes, choisis pour la valeur symbolique qu’ils pouvaient chacun conférer à l’objet. Dans cette optique, les plumes étaient un élément qui conférait aux artefacts une grande valeur symbolique et sacrée ; elles étaient collectées et offertes en sacrifice et en tribut aux chefs. C’était un signe évident de richesse de par la difficulté de leur collecte. Les fibres végétales elles aussi ont une forte valeur symbolique puisqu’on sait qu’à Tahiti, les to’o, pourtant image de la divinité étaient recouverts de ces fibres. Enfin la nacre, directement liée à la mer, véritable domaine cosmologique, était très souvent utilisée dans les représentations divines, comme d’autres éléments marins tel que l’ivoire de baleine, les dents de requins ou les carapaces de tortues notamment pour sa brillance et sa luminosité. C’est Valeri qui, dans son étude sur la religion hawaïenne, nous explique que ces effigies en plumes que l’on appelle akua hulu manu était des images des dieux que l’on portait en procession lors d’importantes occasions ainsi lorsqu’en 1779 les bateaux de Cook arrivent à Hawaii un de ses marins témoigne Dans la pirogue principale, il y avait des bustes de ce que nous pensions être leurs dieux. Faits de vannerie, diversement recouverts de plumes rouges, noires, blanches et jaunes, les yeux étaient représentés par un morceau d’huître perlière avec un bouton noir ; les dents étaient des dents de chiens […] ».1 … dans des représentations du divin » variées Les représentations du divin » en Polynésie sont donc très nombreuses, ces effigies en plumes d’Hawaii, les bâtons sculptés d’une tête humaine de Nouvelle-Zélande, les représentations symboliques du dieu Oro dans les Îles de la Société, bâton pointu enveloppé d’un tressage épais en fibres de bourre de coco… S’ajoute à cette longue liste les sculptures anthropomorphes réalisées dans toute la Polynésie. Dans les manuscrits d’Orsmond en particulier ceux reproduits par sa petite fille Teuira Henri, les ti’i que l’on appelle plus communément tiki sont décrits comme des objets utilisés en sorcellerie, effigies de démons ou de mauvais esprits. Mais ce discours est trop conforme aux discours missionnaire standards de l’époque sur le culte des faux dieux. Il semble que ces Ti’i étaient plutôt des effigies des dieux ou des ancêtres. Dans la mythologie polynésienne le premier homme s’appelait Tiki, l’art polynésien montre cet homme debout, bien ancré sur la terre qui l’a vu naître. Gauche Dieux pêcheur, Rarotonga, îles Cook, fin XVIIIème – début XIXème siècle, bois, pigments, British Museum, Londres. © British Museum Droite Ti’i, Tahiti, îles de la Société, fin XVIIIème – début XIXème siècle, bois, British Museum, Londres. © British Museum Tiki est ainsi souvent désigné comme le dieu mythique qui engendra les premiers humains ». Dans un mythe de création marquisien, la première statue de pierre fut sculptée pour honorer Tiki. Celui-ci quitta Hawaii, la demeure des dieux, pour créer les îles Marquises un sage » de Nuku Hiva, réalisant qu’il ne reverrait plus jamais Tiki, en fit une image de pierre pour se souvenir de lui. Gauche Moai d’Ahu Tahai, île de Paques – Rapa Nui, In situ. Droite Tiki, îles Marquises, fin XVIIIème – début XIXème siècle, roche volcanique, musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Paris. © musée du Quai Branly – Jacques Chirac On retrouve donc ces représentation dans toute la Polynésie, en bois sur les proues de pirogues des Îles Cook afin d’assurer le succès de la pêche, sur les tambours des Îles Australes, sculptées sur les planches murales des Maoris de Nouvelle-Zélande, de taille monumentale tout à l’est de la Polynésie, sur l’Île de Pâques… preuve de l’importance de l’image du divin » sur ce territoire complexe. Un divin » matérialisé par des rites La notion du divin » en Polynésie est donc très large, il pouvait se manifester dans des éléments du paysages comme les montagnes, les pierres ou les coquillages ou de simple bouts de bois, mais souvent il apparaissait comme nous l’avons vu dans des objets fabriqués et assemblés à partir de matériaux naturels à forte charge symbolique. Mais les peuples polynésiens ne se sont pas contentés de représenter le divin, il ne faut pas oublier que ces artefacts devaient avant tout être utiles ils devaient permettre à l’homme d’acquérir et/ou de conserver force, mana, santé, sagesse, réputation, prestige… Ces objets, outre leurs propriétés morphologiques et symboliques sont tous activés » par des rites, des traditions qui leur donnent leur pouvoir, leur mana et permettent de dépasser la représentation du divin » pour arriver à sa matérialisation. Un lieu le marae … E pure tei te nu’u tai roimiha ; o te moana te marae nui te ao nei.» Il y avait de la prière dans l’océan qui se meut et qui roule ; la mer était le grand marae du monde. Vue cavalière d’un Marae, de ses dépendances et décorations, In GARANGER, J., 1969. Rites et pierres du Tahiti d’autrefois. Dossier de la Société des océanistes n°2, Paris, Musée de l’Homme, p. 8. On l’a donc bien compris, en Polynésie les relations entre les hommes et les dieux sont essentielles. Pour ces relations un lieu est très important, le marae ou malae ou me’ae car c’est là qu’ont lieu tous ces fameux rituels mais aussi toutes les activités de la hiérarchie sociale réunions, intronisations des chefs… Le marae consiste généralement en une surface rectangulaire pavée de pierres qui forme une terrasse, et dont le périmètre est bordé de pierres plus hautes. Sur un des côtés une plateforme en pierre plus haute que les autres, qui prend parfois l’aspect d’une structure pyramidale à degrés, forme l’autel ahu, parfois surélevé par des structures de bois où étaient posées les images divines. Au centre de la surface pavée, parfois sur un côté, des pierres de forme rectangulaire se dressent comme piliers dorsaux sur lesquels s’adossent les prêtres. Les plus grands marae sont parfois accompagnés de marae secondaires, de chemins et de surfaces dallées de pierres appelées paepae. À proximité on trouve aussi généralement les édifices destinés à abriter les objets sacrés effigies, tambours, vêtements des prêtres, pirogue du dieu… Des pierres consacrées aux ancêtres y étaient parfois dressées. Ce lieu à donc un caractère religieux et sacré très prononcé, c’est là que les hommes sont au plus près du divin », c’est là, que par le rituel, l’artefact est placé à la jointure de l’humain et du divin », c’est là qu’il matérialise ce divin ». Emballer, nouer, contenir, séparer et élever » pour construire le divin » Les images du divin » étaient toutes couvertes d’ornements divers et variés afin d’incarner le divin », ces ornements faisant de ces artefacts des véritables constructions symboliques ou chaque élément à son importance. Le chef lui même, en temps que partie du divin’ avait droit à ce traitement rituel qui le séparait du monde des hommes. Lors de son intronisation ou consécration qui avait généralement lieu sur le marae le corps du postulant déjà marqué et enveloppé par des tatouages à haute valeur symbolique comme on le voit sur l’image ci-dessus subissait une transformation en étant enveloppé et ligoté. On utilisait pour cela des matières comme l’étoffe d’écorce, le fameux tapa, des nattes et des capes variées comme les capes en plumes d’Hawaii. On enserrait sa tête dans un turban en étoffe ou une grande coiffe en plume. Puis son corps était recouvert de grands pectoraux, de plastrons, et d’autres ornements faits de coquilles, d’ivoire de cachalot, de nacre qui frappaient par leur brillance et leur luminosité. Pour renforcer cet aspect de brillance, directement lié au divin’ en Polynésie, on enduisait le corps du chef d’huile de coco. Steven Hooper nous explique que C’est ainsi qu’à certains moments décisifs de la consécration le mana divin incarné dans le chef est immobilisé et contrôlé au moyen d’un costume élaboré. » Par toutes ces enveloppes » faites d’éléments variés le chef était donc séparé du monde des hommes, ses ornements le divinisent. Ils sont une preuve concrète de sa puissance et de son caractère divin » parce qu’ils témoignent du travail accompli pour les collecter et les assembler et donc du prestige de l’individu. Lorsqu’il est enveloppé » le chef n’est plus une représentation du divin », il EST le divin ». Cette notion d’enveloppement est donc essentielle, en témoigne le nombre d’objets ornementaux retrouvés en Polynésie pectoraux tahitiens, capes en plumes d’Hawaii, ornements d’oreilles des Îles Marquises… mais aussi l’importance du tatouage sur tout le territoire On peut remarquer que la statue du Dieu pêcheur » de Rarotonga présentée précédemment semble elle aussi recouverte de ces tatouages. Comme l’explique Valeri cité par Babadzan Ce qui est enveloppé est aussi lié, contraint. L’enveloppement peut aussi représenter le contrôle humain sur le divin, son approvisionnement au moment-même où il devient pleinement divin, authentique » ». Un exemple précis les to’o à Tahiti Ce traitement s’applique aussi aux réalisations humaines qu’elles soient anthropomorphes ou non lors de rites particuliers qui ont pour but de rendre visible la divinité et de lui donner un sens. L’exemple souvent étudié des to’o dans les îles de la société nous montre bien comment la théâtralité des rites sacrés donne aux objets leur divinité. To’o, Tahiti, îles de la Société, fin XVIIIème siècle – début XIXème siècle, bois, fibres naturelles, British Museum, Londres. © British Museum Les to’o sont des pales de bois d’aito, l’arbre de fer qui sont emballées dans des tresses faites en bourre de coco, dans lesquelles sont fréquemment fichées des plumes rouges. Cook définissait ces images de la divinité comme une châsse sacrée … ayant la forme d’un pain de sucre ».2 Ces to’o faisaient l’objet de cérémonies particulière les Pa’i atua. Pa’i voulant dire enveloppe et atua faisant références aux dieux, ces cérémonies sont littéralement l’enveloppement des dieux. Lors de ces cérémonies assez complexes et répondant à un grand nombre de règles on commençait par dévêtir le dieu, qui est alors représenté sous sa forme originelle, la simple planche de bois, puis on renouvelait cette enveloppe de fibres, de plumes et d’autres éléments ornementaux. Lors de ces cérémonies le dieu se distribue grâce au tapu imposé tout le temps de la cérémonie qui confère à la descente du dieu un caractère exceptionnel, il est fait chair par les hommes afin de renouveler leur substance vitale d’origine spirituelle, le mana. La fonction de l’emballage est donc d’offrir une nouvelle chair au dieu, de le rendre présent car on régénère le corps en l’emballant, cette cérémonie permet de matérialiser le divin » et de le répartir le to’o manipulé permet ainsi de régénérer l’ensemble des corps présents qui vont toucher le dieu exceptionnellement présent avec eux. Le to’o grâce à cette cérémonie des pa’i atua incarne donc bien le dieu, le caractère sacré de ces objets leur donne une symbolique qui permet la matérialisation du divin ». Ces cérémonies, on a ici étudié le cas des pa’i atua mais elles sont nombreuses en Polynésie, permettaient donc une réelle relation entre les polynésiens et leurs divinités rendues présentes par ces objets consacrés. Qu’un objet semble grotesque ou magnifique à l’oeil occidental ne compte pas. Ces choses étaient fabriquées pour remplir une fonction, pour produire des effets dans le monde – et c’est toujours le cas. » 3 À travers cet exposé, très partiel, nous avons donc tenté d’appréhender la notion de divin » en Polynésie. Pour comprendre comment les peuples polynésiens entretiennent une relation avec leurs divinités il était dans un premier temps nécessaire de revenir sur les spécificités de ce territoire géographique qui interpelle par le nombres d’îles qu’il contient mais aussi par le lien culturel qui semble les lier les unes aux autres. Nous avons pu dans un second temps nous pencher plus précisément sur ces artefacts que l’on peut rapprocher de représentations du divin » mais aussi sur les matériaux qui les composent puisqu’ils sont essentiels de part leur charge symbolique. Mais nous nous sommes rendu compte que cette approche ne suffisait pas à rendre réellement compte du divin’ dans l’art polynésien. Il semble beaucoup trop réducteur de considérer ces objets comme de simples représentations du divin », elles représentent beaucoup plus, elles sont le divin ». Ces objets doivent être analyser par l’effet qu’ils produisent sur un milieu social, sur leur capacité à agir ainsi dans la cérémonie des pa’i atua le but de l’enveloppe n’est pas juste d’emballer mais aussi d’intercepter le regard, de faire un voile car ce qui est regardé c’est l’exceptionnel dans le quotidien, le divin » que l’on vénère. L’enveloppe est donc là pour être enlevée, pour souligner ce qu’elle dissimule. Cette dialectique du caché/montré est celle qui définit parfaitement le rituel dans sa nature d’évènement, car la rareté de la vue provoque la peur mais crée aussi le désir, voire la nécessité de regarder, pour que le principe du culte, ce à quoi on croit, existe. Ainsi, grâce à ces cérémonies, ces rituels, tous ces objets d’arts deviennent l’équivalent d’un dieu, ils n’ont pas besoin de le symboliser ou de le représenter le divin » car ils le matérialisent, le rendent sensible. L’idée que ces objets peuvent remplacer le divin » nous permettent de mieux comprendre toutes la puissance et la valeur qu’on leur accordait. Cette puissance, ce mana était quotidiennement renouvelé grâce à des cérémonies, des rituels qui permettaient aux polynésiens de rentrer directement en contact avec le divin ». Ces objets, ou ces hommes nous avons vu l’exemple de l’intronisation du chef était ornés, parés, enveloppés car ils étaient le divin », tous ces rituels permettaient de maîtriser les dieux ou les ancêtres qui étaient très souvent divinisés, de garder de bonnes relations avec eux afin d’obtenir du prestige, de faire une bonne pêche, de s’assurer de la fertilité d’un territoire… Comme l’explique Alfred Gell il faut donc rejeter l’affirmation trop simpliste qui fait de ces objets de simples représentations de la divinité, des auxiliaires de la piété et les comprendre comme des dieux – une instance physique du divin sacralisait grâce à son enveloppe ornementale. Les missionnaires avaient d’ailleurs bien compris cela car à leur arrivée en Polynésie ils franchirent l’usage et déballèrent les effigies, les désacralisant en libérant leur mana pour prouver aux Polynésiens la puissance du dieu chrétien de même que d’autres guerriers s’enorgueillissent de présenter les trophées de leurs victoires, nous accrochâmes les idoles déchues d’Aitutuki aux bras de vergue et à d’autres parties du navire, pénétrâmes fièrement dans le port, voguâmes jusqu’à la colonie et jetâmes l’ancre, au milieu des cris et des acclamations de nos gens. »4 Pierre Mollfulleda Image à la une Frontispice du volume II de Polynesian Researches de William Ellis 1829 montrant un ensemble d’idoles, dont A’a des îles de la Société, des îles Australes et des îles Cook. Photo Steven Hooper 1 King, Beaglehole – 1967 2 Cook, Beaglehole, 1967 3 HOOPER, S., 2008. Polynésie Arts et Divinités 1760-1860, catalogue d’exposition. Paris, Musée du Quai Branly. 4 John Williams, missionnaire de la London Missionary Society à son retour à Ra’iatea après avoir séjourné à Aitutaki en 1823. Bibliographie BABADZAN, A., 1993. Les dépouilles des dieux. Essai sur la religion tahitienne à l’époque de la découverte. Paris, Maison des Sciences de l’Homme. BERAUD-VILLARS, M. J., 1972. Découverte de la Polynésie ». Archeologia Trésors des âges. Paris, Musée de l’Homme. D’ALLEVA, A., 1998. Le Monde Océanie Paris, Flammarion. ELIADE, M., 1952. Images et Symboles Essais sur le symbolisme Magico-religieux. Gallimard, les essais LX. GARANGER, J., 1969. Sacred stones and rites of Ancient Tahiti ». Société des Océanistes, dossier n°2. GELL, A., 1993. Wrapping in Images Tattooing in Polynesia. Oxford, Calendon Press. GELL, A., 2009. L’art et ses agents, une théorie anthropologique. Fabula, Les presses du réel. GUIART, J., 1962. Les religions de l’Océanie. Paris, Presses Universitaires de France. GUIART, J., 1983. Océanie, Religions et mythologies dans Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique. Sous la direction de Yves Bonnefoy, Paris. HENRY, T., 1962. Mythes Tahitiens retenus par Teuira Henry. Paris, L’aube des Peuples Gallimard, Société des Océanistes, musée de l’Homme. HENRY, T., 1968. Tahiti aux temps anciens. Paris, musée de l’homme, publication n°1 de la société des océanistes. HOOPER, S., 2007. Polynesian art histories and meanings in cultural contexts ». Special issue of The Journal of Polynesian Society, volume 116, no. 2. HOOPER, S., 2008. Polynésie Arts et Divinités 1760-1860, catalogue d’exposition. Paris, Musée du Quai Branly. HOOPER, S., 2008. La collecte comme iconoclasme. La London Missionary Society en Polynésie » Gradhiva, n°7. KAEPPLER A., 1982. Genealogy and disrespect. A study of symbolism in Hawaiian images. Harvard University, Paris X Nanterre. KAEPPLER, A., 2007. Containers of Divinity ». Journal of Polynesian Society, volume 116, No. 1, pp. 97- 130. KAEPPLER, A., KAUFMANN, C., et NEWTON, D., 1993. L’art océanien. Paris, Citadelles & Mazenod. LAVONDES, A., 1984. Les dieux d’autrefois dans l’art polynésien ». In Mémoires ORSTOM. Paris. MILLAUD, H., MU-LEIPMANN, V., 2001. Les collections du Musée de Tahiti et des Iles, Editions du Musée de Tahiti et des Iles. Tahiti, Te Fare Iamanaha. MORENHOUT, 1837. Voyage aux îles du grand océan. Paris, Maisonneuve. PUTIGNY, B., 2002. Le Mana ou le pouvoir surnaturel en Polynésie. Tahiti, Editions avant et après. SUGGS, R., 1962. Les civilisations polynésiennes. Paris, la Table Ronde. TCHERKEZOFF, S., 2002. L’humain et le divin Quand les Polynésiens ont découvert les explorateurs européens au XVIIIème siècle ». Ethnologie comparées, Centre d’études et de recherches comparatives en ethnologie, Montpellier III. THOMAS, N., 1995. L’Art de l’Océanie. Paris, Thames & Hudson. VECCHIA, S. 2010. L’art d’Océanie. Paris, Editions Place des Victoires. 26 € Cet ouvrage résolument tourné vers les débutants souhaitant se lancer dans la vannerie est une référence précieuse pour s’initier ou se perfectionner. Très illustré, il prend le lecteur par la main et le guide pas à pas, tout en lui proposant d’élargir son horizon créatif. Description Informations complémentaires Description Sommaire Matériaux et outils Matériaux Saules et osier Châtaigner Noisetier Canne Paille Massette Jonc Feuilles de palmier Alfa Rotin Bambou Autres matériaux Outils Pour couper Pour écarter, coudre, séparer… Pour maintenir, mesurer, façonner… Pour fendre Techniques de bases Techniques pour matériaux rigides Fond sur croisé ronde Fond sur croisé ovale Fond plat rond Fond plat ovale Les montants Les clôtures Les bordures Les anses Techniques pour matériaux souples Vannerie spiralée cousue Tresses et bandes nattées Oeil-de-Dieu Technique du hochet Projets Cabas en nattes plates cousues Panier à escargots Panier catalan Corbeille en spirale panier sur côtes en châtaigner Vannerie d’Art Glossaire Bibliographie Éditions Eyrolles Caterina Hernàndez et Eva Pascual IBSN 978-2-212-14002-6 Informations complémentaires Poids .558 kg Dimensions × 21 × 26 cm DébutPage précedentePage suivanteFin Le 29 décembre 2019 à 161631 Jeej_Pelle a écrit Et des propos comme ceux-là, le pire, c'est qu'on peut en entendre dix fois par jour, les gens sont totalement le République et l'école NEUTRE Le 29 décembre 2019 à 153848 koalaVener a écrit Le 29 décembre 2019 à 153702 DansLOmbre5 a écrit Le 29 décembre 2019 à 153458 clipclopclap a écrit 150 jours de travail de 24hNon 7h/jour Et toi ? 9h/jour, heures supp non payées ? T'as jamais bossé dans les champs le gosse de riche, ça se voit. Tu bosses dès le lever du soleil pour éviter les grosses chaleur. Pause de midi à 2h quand c plus tenable, puis jusqu'au voucher du soleil car la nature n'attend Il y avait autant de rendement qu'aujourd'hui, la population était même 100fois plus élevée oh wait Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur ère. Le 29 décembre 2019 à 161609 Patriote2040 a écrit Le 29 décembre 2019 à 160558 Childzlast a écrit Le 29 décembre 2019 à 160228 Patriote2040 a écrit Le 29 décembre 2019 à 155820 Childzlast a écrit Le 29 décembre 2019 à 152606 DansLOmbre5 a écrit Ils avaient tout le reste de l'année pour eux + célébraient les fêtes chrétiennes soit 2 fêtes par mois en moyenne "on a de la chanss de vivr au 21° sièkl" Changez rien les PNJ matrixés C'est la religion qui a inversé cette tendance. Travailler est donc devenu une vertu et ceux qui n'en font pas une sont vu comme des déchets. Et pourtant les riches sont toujours les mêmes qu'au moyen-âge ils ne fouttent rien et ne sont pas vu comme des déchets par les esclaves du la religion qui a inversé cette tendance alors que la majorité de ces jours fériés était le fait de fêtes religieuses? L’Eglise a vu d’un mauvais oeil la détérioration des conditions de vie des travailleurs durant la Révolution industrielle comme en témoigne l’Encyclique Rerum Novarum de 1891 C'est la religion qui fait penser aux gens que ne pas bosser = puisqu’au contraire le repos dominical a été instauré par l’Eglise et que celle-ci préférait que ses fidèles prient Dieu plutôt que de bosser au champ Ça n'annule pas ce que j'ai dis. Le repos du dimanche n'annule en rien le fait de devoir bosser du lundi au samedi sinon le mec est vu comme un faut bien que les Esclaves se reposent au moins un jour dans la semaine. ils n'avaient personne pour les mettre En Marche ces feignasses ! Le 29 décembre 2019 à 155919 [A-K-A] a écrit Ils mourraient à 25 ans, les femmes étaient violées, le roi avait le droit de cuissage, l'Eglise brûlait tout ce qui contredisait la religion, les gens faisaient caca par la fenêtre, les nobles opprimaient les paysans qui travaillaient 23h/ jour, les maladies et les famines détruisaient tout...On a fait le tour je crois Ok a fait le tour des clichés faux en effet Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur meilleure période c'est l'Antiquité, surtout si on est un romain Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur moins l'humanité allait à l'essentiel et était yes-life Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur description correspond de même à l'époque de la Renaissance, où les gens étaient bien plus sales et insalubres que ceux du Moyen-Age, période dans laquelle on se lavait au moins. Le 29 décembre 2019 à 161936 KheyDeJVC18 a écrit Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur meilleure période c'est l'Antiquité, surtout si on est un romain Toujours pas, l'agriculture est laborieuse, un travail pénible jusque à l'invention de différent engrais et machine. Le 29 décembre 2019 à 162054 Kaddddls a écrit Le 29 décembre 2019 à 161936 KheyDeJVC18 a écrit Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur meilleure période c'est l'Antiquité, surtout si on est un romain Toujours pas, l'agriculture est laborieuse, un travail pénible jusque à l'invention de différent engrais et ils avaient les esclaves Le 29 décembre 2019 à 161600 Ridicurious a écrit Le nombre de mongols ui avait pas décelé l'ironie du post et qui étalent leur science mon dieu...La plaie de ce forum, des mecs incapables de comprendre une des figures de style la plus basique mais qui se croit supérieur aux autresNe pas comprendre que même en captant l’ironie on peut souhaiter y répondre sérieusement pour faire le point et instruire les ghostfags Le 29 décembre 2019 à 162054 Kaddddls a écrit Le 29 décembre 2019 à 161936 KheyDeJVC18 a écrit Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur meilleure période c'est l'Antiquité, surtout si on est un romain Toujours pas, l'agriculture est laborieuse, un travail pénible jusque à l'invention de différent engrais et travail de la terre a toujours été pénible, on le sait. A aucune période l'agriculture n'a été simple Le 29 décembre 2019 à 162005 GutKaiserMGTOW a écrit Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur description correspond de même à l'époque de la Renaissance, où les gens étaient bien plus sales et insalubres que ceux du Moyen-Age, période dans laquelle on se lavait au correspond jusque à la révolution agricole avec l'apparition des engrais, puis des machines agricoles. L'agriculture étaient une plaie pour la physiologie humaine. Le 29 décembre 2019 à 161454 Boulimontes a écrit ne pas pouvoir regarder Hanouna, manger Mcdo, aller en vacance en Tunisie mais oui c'est mieux le Moyen-Age Distraction du moyen-âge baiser des femmes , tuer des animaux sauvages, jouer avec des branches, construires des cabannes dans les bois, aller en rivière pour l'eau , allumer un feu pour se réchauffer en forêt, la fête Casiment Le taux d'homocide 100x supérieur à celui d'aujourd'hui, tuer quelqu'un par vengeance était normal tout comme la torture. Le seigneur qui s'accaparait toute ta richesse et te laissait juste de quoi vivre La peste noire qui a décimé la moitié de la population, mais oui belle époque en effet Le 29 décembre 2019 à 153831 LafarguePaix a écrit Le 29 décembre 2019 à 152657 FionAndroid a écrit Mourir à 25 ans aussiCe mythe, si tu passais l'enfance tu pouvais vivre 50-60 ans sans problème, c'est la mortalité infantile qui fait baisser les statesCommencer pas à raconter de la merde par contre parce que des abrutis vont commencer à vous croire Message édité le 29 décembre 2019 à 162319 par mythikalrevenge Le 29 décembre 2019 à 162156 KheyDeJVC18 a écrit Le 29 décembre 2019 à 162054 Kaddddls a écrit Le 29 décembre 2019 à 161936 KheyDeJVC18 a écrit Le 29 décembre 2019 à 161827 Kaddddls a écrit Faudrait vous calmer à encencer le moyen-âge L'hygiène était inexistante, les maisons lugubres et étroites, les moissons ne suffisaient pas chaque année, le travail était laborieux, la majeur partie du "divertissement" n'est pas celui qu'on connait, mais plus une forme de travail Vannerie, tannerie, coupe de bois entretiens du domaine...Certe c'est pas la période noire qu'on peut lire à l'école, mais c'est pas le paradis non plus. Même les hommes paléolithiques avaient une meilleur meilleure période c'est l'Antiquité, surtout si on est un romain Toujours pas, l'agriculture est laborieuse, un travail pénible jusque à l'invention de différent engrais et travail de la terre a toujours été pénible, on le sait. A aucune période l'agriculture n'a été simple Certe, mais le travail de la terre y'a 200 ans ne te suffisait pas. L'apparition du tracteur à quand même bien mieux simplifier le travail. Il reste néanmoins quelque chose de pénible, surtout avec l'apparition de la précarité. Le 29 décembre 2019 à 161845 Childzlast a écrit Le 29 décembre 2019 à 161609 Patriote2040 a écrit Le 29 décembre 2019 à 160558 Childzlast a écrit Le 29 décembre 2019 à 160228 Patriote2040 a écrit Le 29 décembre 2019 à 155820 Childzlast a écrit Le 29 décembre 2019 à 152606 DansLOmbre5 a écrit Ils avaient tout le reste de l'année pour eux + célébraient les fêtes chrétiennes soit 2 fêtes par mois en moyenne "on a de la chanss de vivr au 21° sièkl" Changez rien les PNJ matrixés C'est la religion qui a inversé cette tendance. Travailler est donc devenu une vertu et ceux qui n'en font pas une sont vu comme des déchets. Et pourtant les riches sont toujours les mêmes qu'au moyen-âge ils ne fouttent rien et ne sont pas vu comme des déchets par les esclaves du la religion qui a inversé cette tendance alors que la majorité de ces jours fériés était le fait de fêtes religieuses? L’Eglise a vu d’un mauvais oeil la détérioration des conditions de vie des travailleurs durant la Révolution industrielle comme en témoigne l’Encyclique Rerum Novarum de 1891 C'est la religion qui fait penser aux gens que ne pas bosser = puisqu’au contraire le repos dominical a été instauré par l’Eglise et que celle-ci préférait que ses fidèles prient Dieu plutôt que de bosser au champ Ça n'annule pas ce que j'ai dis. Le repos du dimanche n'annule en rien le fait de devoir bosser du lundi au samedi sinon le mec est vu comme un faut bien que les Esclaves se reposent au moins un jour dans la démontre simplement que tu dis de la merde lorsque tu prétends que l’Eglise ne jurait que par le travail alors qu’elle préférait au contraire que ses fidèles dévouent plus de leur temps à Dieu plutôt qu’à labourer les champs Hé oui les gars, c'est maintenant la meilleure semaines de 40h Le patron qui peut t'appeler à n'importe quel moment grâce à la technologie Les boomers qui te traitent de merde et te disent qu'il va falloir financer une retraite que tu n'auras pas Les richesses les plus mal réparties de l'histoire de l'humanité et ça empire chaque jour DébutPage précedentePage suivanteFin Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?

comment faire un oeil de dieu en vannerie