comment faire pour ne pas payer la sacem
15jours avant la manifestation, une déclaration doit être adressée à la délégation régionale de la SACEM ; celle-ci fera alors parvenir à l’association un contrat général de
Salut J’ai bossé pendant un temps dans un magasin d’instruments dans lequel était diffusée de la musique. Le patron, un vieux de la vieille à qui on ne la faisait pas, a vu débarqué un jour un sinistre représentant de la SACEM, qui lui a demandé de payer, puisque la musique diffusée était déposée.
Dèslors, si le propriétaire d'une œuvre a adhéré à la SACEM, le seul moyen à votre disposition pour pouvoir la diffuser est de faire une demande auprès d'elle et de payer d'importantes royalties qui reviendront à l'artiste par son intermédiaire. Il vous faudra vous acquitter de ces modalités très contraignantes pour toute diffusion musicale publique,
Sien théorie, aucune formalité n’est nécessaire pour en disposer, en pratique, vous avez tout intérêt à opter pour une solution de protection pour éviter le vol ou la contrefaçon. Il donc très important de ne pas négliger la protection de vos oeuvres et créations. Voici 5 manières de protéger votre œuvre artistique.
Vrai souvent c'est l'organisateur qui tient la billetterie. Pour le fait d'acquitter les droits même si l'auteur interprète ses propres oeuvres, tu as raison. Sauf que j'ai vu des artistes le prendre eux-mêmes en charge, pour ne pas donner à leurs clients l'impression de payer deux fois. On paie l'artiste et on le repaie via la SACEM
nonton film the call 2020 sub indo. La SACEM est donc légitime à collecter les droits d’auteur, mais uniquement pour les artistes inscrits à son répertoire. Or, la plupart des artistes célèbres étant enregistrés à la SACEM, il est impossible de contourner la SACEM si vous diffusez de la musique par l’intermédiaire d’une radio ou d’une télévision… Quelle est la légitimité de la SPRE ? La question est aussi,Quels sont les droits de diffusion de SACEM? Les droits de diffusion SACEM rémunèrent donc les artistes-compositeurs et les éditeurs, ou leurs ayants droit. Ce n’est en effet que 70 ans après la mort de l’artiste que les œuvres musicales tombent dans le domaine public. De cette façon,Est-ce que la Sacem s’occupe des droits des artistes? La SACEM ne s’occupe pas des droits des artistes, interprètes et musiciens, lesquels sont représentés par deux autres sociétés l’ADAMI et la SPEDIDAM. Mais ceci est une autre histoire… La SACEM n’agit pas seulement pour le compte de ses adhérents elle collecte aussi les droits pour tous les auteurs, compositeurs et éditeurs étrangers. En conséquence,Quels sont les droits des créateurs et éditeurs de la SACEM? Les droits des créateurs et éditeurs membres de la Socan canadienne que la Sacem représente auprès des services internet en Europe. Combien de sociétés sont liées à la SACEM? En 2019, 117 sociétés d’auteurs étrangères étaient liées à la Sacem par un accord de représentation réciproque ou unilatéral, soit au total 168 contrats qui couvrent 95 pays la Sacem est aussi présente directement au Liban, en Polynésie et au Luxembourg. La Sacem collecte donc les droits d’auteur pour la diffusion des œuvres étrangères en France. Comment la SACEM vous accompagne dans vos démarches? La Sacem vous accompagne dans vos démarches. Vous souhaitez diffuser de la musique dans votre bowling ? Vous souhaitez diffuser de la musique ou des programmes audiovisuels dans votre salle de sport ou de fitness ? Vous souhaitez diffuser de la musique lors de vos cours de gymnastique, de zumba, de danse moderne, classique ou de salon…? Quel est le forfait de base de la SACEM? Le taux applicable est de 11% musique vivante. Le montant final ne peut être inférieur au forfait de base, dont le montant est de 59,69€ HT. Tous les tarifs sont détaillés par type d’événements associatifs sur le site internet de la Sacem, vous pouvez les retrouver à cette adresse Quels sont les droits d’auteur de la SACEM? Les droits d’auteur dont vous vous acquittez sont ensuite répartis et reversés par la Sacem aux créateurs, producteurs et éditeurs des œuvres concernées. Cette dimension est l’un des trois piliers du travail de la Sacem, évoqués ci-dessus. Dans quel cas votre association doit-elle faire une déclaration à la Sacem ? Quel est le montant final du forfait de base? Le montant final ne peut être inférieur au forfait de base, dont le montant est égal à 58,45 € HT *. Ces forfaits et taux concernent les organisateurs qui n’ont pas procédé à la déclaration préalable du concert ni signé de contrat. Comment bénéficier d’un forfait simplifié? Comme vous pourrez le constater dans ce document, vous bénéficiez d’un forfait simplifié dans la plupart des occasions. Nous avons étendu le champ de ces forfaits à une multitude d’événements concerts, repas dansants, kermesses, brocantes, spectacles de danse, de magie, de cirque, feux d’artifice, projections audiovisuelles, pièces de théâtre… Comment s’acquitter de la SACEM? Outre les frais de la SACEM, l’exploitant de bar ou de restaurant souhaitant y diffuser de la musique devra s’acquitter de la redevance SPRE Société pour la Perception de la Rémunération Equitable. Ainsi, il faudra s’acquitter d’une redevance variant de 99,38 Euros à 838,23 Euros. Quel est le taux de TVA de la délégation régionale de la SACEM? La délégation régionale de la Sacem peut établir un devis précis sur la base des éléments communiqués par le commerçant. Les droits dus sont soumis à la TVA au taux moyen de 15 % pour la rémunération équitable, en raison du double taux de 20 % part producteurs et 10 % part interprètes. Ces tarifs sont annuels et hors taxe. Quel est le statut de la SACEM? M. Halphen, notaire de Paris, entérine la création de la Sacem, Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Les statuts prévoient que la Société a pour objet la protection mutuelle » de ses membres envers les entrepreneurs de spectacle et établissements publics qui exécutent des œuvres musicales ». Comment devenir adhérent à la SACEM? Il est tout d’abord nécessaire d’être un adhérent à la Sacem. Pour devenir adhérent à la Sacem, il faut Justifier d’un début d’exploitation de l’œuvre que ce soit sur YouTube, une plateforme de streaming, en concert ou en spectacle. Vous devez également verser des droits d’entrée, à hauteur de 154 euros. Quelle est la mission de la SACEM? En effet, la Sacem a pour mission de 1 Collecter les droits d’auteurs auprès des diffuseurs d’œuvres protégées; 2 Verser les droits d’auteurs aux ayants droit; 3 Défendre les intérêts de ses adhérents. Quel est le siège de la SACEM? Le siège de la Sacem déménage au 10 rue Chaptal, toujours dans le 9 e arrondissement de Paris. Le syndicat devient un conseil d’administration 12 membres et l’agent général devient un directeur. Elle compte plus de 9000 membres. Quel est le rôle de la SACEM? On vous explique tout. Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique SACEM a pour rôle est de gérer les droits d’auteur. Elle s’occupe de les collecter et de les redistribuer. Pourquoi vous inscrire à la SACEM? Toutes les créations déposées à la SACEM ne pourront plus être diffusées gratuitement dans un but commercial. C’est donc un avantage majeur de vous enregistrer, puisque vous pourrez toucher de l’argent dès utilisation de votre œuvre. En second lieu, le fait de vous inscrire à la SACEM s’accompagne de l’enregistrement de votre nom d’artiste. Comment déposer une demande d’aide à la SACEM? Tous les auteurs, compositeurs et éditeurs membres ou non de la Sacem peuvent déposer une demande d’aide auprès du fonds de secours. Chaque demande fera l’objet d’une analyse par le Comité du Cœur des Sociétaires de la Sacem et par la Direction des affaires sociales.
Gîtes, locations meublées, chambres d'hôtes... La Sacem réclame aux propriétaires un montant forfaitaire annuel de 198,01 euros. Mais il ne s'applique qu'à certaines nombreux propriétaires de locations saisonnières s'interrogent sur un mystérieux courrier de la Sacem. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique y réclame des droits d'auteur. Mais en réalité, ces droits ne s'appliquent qu'à certaines lire aussiLa révolte des villes touristiques contre le système AirbnbSur son site, la Sacem indique que ce dispositif concerne les loueurs de meublé de tourisme, chambre d'hôte, gîtes» et hôtels, qui mettent à disposition de leurs clients une télévision, une radio ou un lecteur de CD. Elle ajoute que les propriétaires doivent souscrire à un forfait annuel de 198,01 euros hors taxes, afin de diffuser des œuvres dans les chambres et les parties communes, sans aucune restriction». Ce prix s'applique à toute personne déclarant ses diffusions au préalable», bénéficiant ainsi d'une réduction de 20%.Les propriétaires doivent s'acquitter d'un forfait annuel de 198,01 euros pour diffuser des œuvres sans aucune restriction». Capture d'écran SacemCertaines personnes ne comprennent pas, devant payer la redevance télévisuelle en plus de la Sacem. Neela, ancienne propriétaire de chambres d'hôtes à Metz, se souvient d'une visite de l'organisme il y a six ans Un matin, je vois un homme arriver chez moi, dégainant une carte de la Sacem. À l’époque, je ne savais même pas ce qu'était cette société. Il voulait contrôler si j'avais un téléviseur ou une radio dans mon établissement.»À lire aussiLa Sacem est devenue une data company»Neela s'interroge car elle ne possède qu'une seule télévision, la sienne, dans le salon commun. J'ai appelé la Sacem pour être sûre que ce ne soit pas une arnaque et j'ai payé un peu moins de deux cents euros», précise-t-elle. L'ancienne propriétaire indique aussi qu'après la fermeture de son établissement, les courriers de la Sacem continuaient d'arriver dans sa boîte aux lettres, devant rappeler la société pour signaler l'arrêt de ses activités. Selon elle, le paiement de ces droits par des particuliers n'est pas du tout compréhensible» et ne devrait même pas exister».Un manque de clartéJean Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, prévient au Parisien que les 150 agents de la Sacem sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l'existence d'un téléviseur ou d'une radio». Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s'insurgent de telles pratiques opérées par la société privée. Ces agents n'ont aucune prérogative de puissance publique, ni aucune autorisation d'un juge pour entrer dans des parties privées non ouvertes au public. Ils ont seulement le droit de constater à distance ou d'entrer dans des lieux privés ouverts au public comme des halls d'hôtels ou des accueils de camping», souligne au Figaro Jean-Denis Lefeuvre, ingénieur ayant une formation d' Sacem n'hésite pas à impressionner les propriétaires les plus récalcitrants. En cas de refus de paiement, la peine encourue entraînerait une amende pouvant atteindre jusqu'à euros. Notre démarche est légale, elle répond à une mission d'intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle», mentionne Jean Félix Choukroun. Selon lui, il ne s'agit ni d'une taxe, ni d'une redevance. Dans le cas d'une location saisonnière, cela représente 105 à 110 jours de location en moyenne par an, ça revient à 2 euros par jour, ça reste raisonnable», lire aussiDans quelle commune paie-t-on le plus d'impôt sur le revenu ? Découvrez le simulateur du FigaroEn réalité, le paiement de ces droits d'auteur ne s'applique que dans certains cas particuliers. La seule mise à disposition d'appareils techniques [téléviseur, poste de radio, lecteur de CD] n'entre pas dans le champ des droits d'auteur», alerte Jean-Denis Lefeuvre, s'appuyant sur une jurisprudence constante de la Cour de justice de l'Union européenne CJUE. Cette Cour a jugé récemment que les sociétés de location de voitures ayant un autoradio ne sont pas concernées par le paiement des droits d' jurisprudence un peu bancale»Deux exceptions sont toutefois à souligner. La première concerne les établissements qui sonorisent volontairement leurs espaces, forçant» ainsi leurs clients à écouter une production artistique. Dans ce cas, les infrastructures doivent régler des droits d'auteur à la Sacem. Jean-Denis Lefeuvre souligne que cette règle prévaut à la fois pour des lieux de tourisme, que pour des salles d'attente de dentiste, médecin, etc». Une autre exception porte sur la réception d'un signal télévisé. Par exemple, si un hôtel installe une antenne parabolique dans chacune de ses chambres, il n'a rien à payer à la Sacem. Par contre, s'il ne possède qu'une antenne parabolique dans l'ensemble de l'hôtel et que le signal est retransmis sur toutes les télévisions, le paiement des droits à la Sacem est légal. Ces exceptions reposent sur un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et d'autres arrêts concordants de la CJUE, mais Jean-Denis Lefeuvre en convient, la jurisprudence est un peu bancale» et manque de clarté».Selon lui, les tentatives infondées de paiement pourraient être susceptibles de s'apparenter à de l'escroquerie en bande organisée articles 313-1 et suivants du Code pénal car le paiement des droits d'auteur ne s'applique pas à tous les propriétaires de location de vacances. Si un doute persiste, il recommande de citer la jurisprudence de la CJUE et de se rapprocher d'une association de défense des droits des consommateurs ou d'un VOIR AUSSI - Vacances quelles destinations pour les Français cet été?
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique envoie depuis quelque temps des courriers réclamant des droits d’auteur à des particuliers. Les propriétaires qui mettent en location de manière saisonnière leur bien pourront recevoir un petit courrier provenant de la Sacem leur réclamant le paiement de droits d’auteur. Cela semble surprenant pourtant c’est bien légal. En effet, la Sacem a "pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur en France et de les redistribuer aux créateurs français et du monde entier. Cette mission est fondamentale pour pérenniser la création et le fonctionnement de la filière musicale". Et donc elle est en mesure de réclamer les droits d’auteur aux personnes qui utilisent la diffusion des œuvres. Qui doit payer ? On pourrait penser que les discothèques et autres lieux festifs qui diffusent de la musique sont les seuls concernés mais ce n’est pas le cas. Tous les commerces, entreprises, associations doivent cotiser à la Sacem si de la musique est diffusée au sein de l’établissement à destination du public. Et les hôtels, les chambres d’hôtes, les gîtes ou autres ne sont pas exclus des cotisations du moment où il y a la présence d’une télé ou même d’un radio-réveil, comme le rapporte France 3. En fait tout type de logement qui est loué de manière saisonnière et qui est équipé d’une enceinte connectée, d’une télé, d’une radio… doit payer les droits à la Sacem. Pour les propriétaires, la cotisation annuelle s’élève à 198,01 euros hors taxes, soit 223,97 euros avec les taxes.
Télécharger l'article Télécharger l'article Publier votre musique signifie que vous l'éditez de sorte que d'autres gens puissent l'écouter. Comme pour n'importe quel média, vous pouvez soit faire appel à un producteur, soit la produire vous-même autopublication. Cet article expose les deux possibilités. 1Définissez-vous un genre et limitez-vous à celui-ci. Depuis que les producteurs paramètrent leurs recherches de nouveaux artistes autour de genres particuliers, c'est mieux de se concentrer sur un seul genre pour les jeunes artistes. Rassurez-vous, vous pourrez passer outre cette limitation plus tard [1] . 2Créez une démo. 3Soumettez directement votre musique aux producteurs. Parcourez les bases de données d' ou aux États-Unis ou les organisations équivalentes de droits d'auteur dans votre pays. Recherchez des titres de chansons ou des noms de chanteurs dans votre genre musical et prenez note de leurs producteurs pour pouvoir à votre tour soumettre vos chansons à ceux-ci. Une autre manière de trouver des producteurs est de feuilleter le Billboard Magazine, en recherchant les chansons à succès dans votre genre pour pouvoir découvrir les producteurs qui les publient et qui sont susceptibles de vous publier à votre tour [2] . Appelez les producteurs pour savoir à qui vous devez envoyer votre musique et sur quel format. 4 Connectez-vous avec l'industrie musicale. C'est tellement important que, si vous ne vivez pas près d'une ville où les gens produisent de la musique un centre musical », vous devrez considérer sérieusement l'éventualité de déménager [1] . Suivez de près les activités de l'industrie musicale. Sortez là où les moteurs et entremetteurs » de votre industrie et de votre genre sortent. Allez aux nuits des auteurs de chansons. Rejoignez des associations adéquates. Au Canada SOCAN The Society of composers, authors and music publishers in Canada », la société des auteurs, compositeurs et producteurs de musique au Canada. En France, la SACEM. Soyez assertifve tout en restant poli lorsque vous rencontrez des gens de l'industrie musicale souvenez-vous qu'ils sont certainement tous les jours bombardés d'artistes qui rêvent d'être publiés [1] . Coécrivez des chansons avec des artistes produits et non produits on ne sait jamais, peut-être qu'un jour quelqu'un avec qui vous avez travaillé vous présentera à un producteur. 5 Lorsque l'on vous propose un contrat de production, prenez un avocat. Voici quelques facteurs à considérer lorsque vous choisissez de vous engager ou non avec un producteur particulier [3] . Dans quels délais le producteur peut-il payer ? Le producteur a-t-il un réseau international pour collecter des fonds à l'étranger via des contrats de sous-édition ou via des sociétés d'adhérents ou de collectes d'outre-mer ? Comment les revenus de publication sont-ils partagés entre les partenaires ou les autres membres du groupe ? Clarifiez les choses dès le début pour ne pas avoir à vous battre plus tard au tribunal. Si la personne avec laquelle vous signez quitte la boite de production, y a-t-il d'autres personnes qui sont prêtes à reprendre votre contrat de manière aussi enthousiaste que la personne qui s'en va ? Le producteur se spécialise-t-il dans votre genre musical ? Le producteur peut-il payer des avances ? Préférez-vous un grand ou un petit producteur ? Note. Les producteurs de musique ne font généralement leurs bénéfices que lorsque l'artiste en fait. C'est pourquoi, la plupart du temps, ce sont les compagnies les plus grosses qui peuvent se permettre de payer des avances aux auteurs à moins que vous ne soyez un artiste avec un grand crédit qui vous donne le pouvoir de négocier la réception d'une avance. Les avances sont donc récupérées sur les bénéfices produits par la publication de la chanson. La plupart des producteurs indépendants vont commercialiser votre chanson gratuitement jusqu'à ce que la chanson produise des bénéfices qui iront à la fois aux producteurs et à l'artiste. Les auteurs de chansons ne sont payés que lorsque leur musique produit des bénéfices, les avances ne sont payées que s'il y a des possibilités avérées que la chanson génère des bénéfices. Publicité 1Enregistrez vos chansons sur des CD que vous vendez en ligne sur votre site web ou sur un site tiers. 2Rendez votre musique disponible au téléchargement au cout qui vous semblera approprié. Vous pouvez faire cela via votre propre site internet ou sur un site tiers. Un simple site internet personnel ne réclame pas trop de technique. Toutefois, si vous voulez créer quelque chose de plus raffiné, comme établir un magasin en ligne, cela vous demandera plus de connaissances et d'efforts. Sur certaines plateformes vous pouvez vendre, en plus de votre musique, les droits de sa diffusion [4] . 3 Enregistrez-vous dans une organisation de droits d'auteur reconnue la SACEM en France. C'est essentiel pour que vous soyez payé lors des diffusions radios ou de toute diffusion publique de votre chanson. Trouvez un nom pour votre compagnie de production. Cela facilitera les contrôles. Enregistrez-vous avec BMI ou ASCAP aux USA ou à la SACEM en France en tant que producteur. Enregistrez-vous aussi en tant que musicien dans l'organisation que vous aurez choisie. ASCAP demande des frais d'inscription non remboursables de 50 dollars pour vous inscrire comme artiste. BMI vous réclamera des frais de 150 dollars non remboursables pour vous inscrire comme producteur ou 250 dollars si vous êtes associés [5] . L'ASCAP propose un arrangement plus flexible [6] . Une fois que le nom est approuvé, remplissez un formulaire de DBA Doing Business As, société d'affaires dans une banque. Cela sert à clarifier vos échanges budgétaires avec votre compagnie de publication. Enregistrez chacune de vos chansons. Publicité Conseils Si vous êtes un autoproducteur, pensez à utiliser un distributeur de musique en ligne pour pouvoir vendre vos chansons à des magasins de musiques que vos fans ont l'habitude de fréquenter. Trouvez quelles sont les compagnies de droits d'auteurs qui sont actives dans votre pays sur Wikipédia Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 5 594 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, bien que si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait être considéré comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplémentaires pour cette utilisation. Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, bien que si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait être considéré comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplémentaires pour cette utilisation. La SACEM est souvent considérée – à tort – comme une taxe. Pourquoi est-ce une perception erronée ? Parce que la SACEM est une société privée. Or les impôts et taxes ne peuvent être prélevées que par l’Etat. Comment se fait-il qu’une société privée peut prélever ce que beaucoup de gens considèrent comme une taxe? La raison est simple ce n’est pas une taxe, mais une facture forfaitaire qui correspond au prix de l’utilisation. A quoi correspondent les sommes que je paie à la SACEM ? Lorsque vous buvez de l’eau, vous payez un certain montant à la société qui vous fournit l’eau, que ce soit l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille. Lorsque vous utilisez de l’électricité, vous payer un certain montant à la société qui vous a fourni l’électricité. Vous ne voulez pas payer d’électricité? Très bien, n’en utilisez pas et vous n’aurez rien à payer. C’est pareil avec la musique à partir du moment ou vous écoutez de la musique, c’est à dire que vous utilisez un service, il faut payer ce service, soit directement soit à travers la publicité. Ce paiement se fait auprès de la SACEM. En effet la SACEM représente les artistes auteurs, compositeurs et les éditeurs. Elle agit aussi en tant qu’organisme de perception pour la SPRE, ou Société pour la Perception de la Rémunération Equitable, qui représente les artistes interprètes et les producteurs, et leur répartit les sommes en fonction de ce qui a été diffusé. Les sommes que vous réglez permettent donc à la SACEM de payer à la fois les auteurs et les chanteurs, ainsi que les producteurs et les éditeurs, pour le travail qu’ils ont fourni. C’est pour cela que l’on dit que la SACEM est une société re répartition elle répartit entre les artistes les sommes qu’elle a perçues. Pour l’anecdote, la SACEM a été créée en 1850 par Ernest Bourget, qui écrivait les livrets pour le compositeur Jacques Offenbach et qui en avait assez que la musique soit jouée gratuitement dans les bars et cafés parisiens, sans que cela profite aux artistes et notamment aux compositeurs. Le travail que ces artistes ont fourni » ? Que voulez-vous dire ? C’est évident, créer et produire de la musique demande du travail, des efforts. Lorsque la musique qui en résulte est utilisée, il est normal de payer pour cette utilisation. Les artistes ne travaillent pas gratuitement. < Curieusement, la plupart des personnes qui se plaignent du prix de la SACEM n’accepteraient pas de travailler gratuitement, mais elles estiment qu’il est normal que les artistes, producteurs et maisons de disque travaillent gratuitement. Elles estiment qu’il est normal de consommer de la musique sans rien payer à personne. C’est tout à fait étrange. Si vous écoutez de la musique à titre personnel, chez vous ou dans votre voiture par exemple, vous payez sans le savoir une rémunération équitable. Par exemple, si vous écoutez une radio FM, celle-ci gagne de l’argent avec les publicités qu’elle diffuse et que vous entendez. Une partie des recettes issues de ces publicités sont utilisées par la radio FM pour payer la SACEM. Si vous utilisez Spotify, la société qui possède Spotify paie un certain montant à la SACEM par chanson, soit à partir de la publicité soit à partir du prix de l’abonnement. Si vous achetez un titre sur Amazon ou une autre plateforme, le prix de la chanson contient aussi le montant dû à la SACEM. Les sommes perçues par les artistes ne sont en réalité pas très élevées. Selon un article du quotidien belge Le Soir, voici quelques années un groupe de rock touchait 0,0041$ par chanson écoutée. Si on imagine qu’un artiste devrait pouvoir toucher un salaire minimum de 1500 euros bruts par exemple, un groupe de 4 musiciens devra donc percevoir un montant de 6000 euros. Pour y parvenir, il faudra que ses chansons soient écoutées au moins 1,5 millions de fois dans le mois. Ce qui est rare. Donc de nombreux artistes, auteurs, compositeurs ou interprètes ont des accords avec la maison de disque qui va leur donner un certain montant pour leur permettre de vivre. Bien entendu, certains artistes gagnent beaucoup d’argent lorsqu’une chanson est diffusée des millions de fois par semaine, l’artiste est très content et certains sont millionnaires. Mais ils sont rares. La plupart des artistes, compositeurs; interprètes etc gagnent très peu d’argent. Si musicien était un métier qui permet de devenir riche, cela se saurait. Pourquoi vous ave le droit d’utiliser Youtube Premium, Apple Music ou Spotify en tant que personne privée, mais pas en tant que commerçant, hôtelier, gérant de bar ou de gîte etc… Parce que dans le cadre de votre abonnement personnel à ces plateformes vous payez déjà des droits qui sont reversés aux artistes. Les sommes que vous payez sont très faibles, parce que généralement dans une famille il n’y a en moyenne que 2,3 personnes. Or dans un magasin ou dans un café ou un hôtel il y en a beaucoup plus, du moins c’est ce que l’on souhaite au propriétaire. L’idée, c’est que les auteurs, compositeurs, maisons de production etc doivent être payés en fonction du nombre d’auditeurs. Si on reprend l’analogie de l’eau, si vous êtes tout seul et que vous buvez une bouteille d’eau d’1 litre vous allez payer, disons par exemple 1 euro. Si vous invitez 10 personnes et que chacun boit 1 litre cela fait 10 litres donc évidemment vous aller payer 10 euros. C’est pareil dans le cas de la musique si 100 personnes entendent un titre musical, c’est comme si ce titre avait été diffusé 100 fois. Comme la SACEM paie les ayants-droits selon le nombre de diffusion; elle doit donc facturer plus pour payer tout le monde. C’est pour cela que la diffusion dans un lieu public coûte plus cher que dans une famille. Bien entendu, il n’est jamais possible de savoir combien de personnes entendent exactement la chanson. Donc la SACEM fait des forfaits, basés sur des calculs moyens. On peut en effet se dire que dans un restaurant de 40 places qui est plein à 60% en moyenne, cela fait en gros 24 personnes par jour. Donc cela donne une base de calcul. Il ne faut pas non plus oublier que, dans un cadre commercial, la musique contribue à votre chiffre d’affaires, dans des proportions très faibles certes, mais c’est tout de même une contribution. De la même manière que l’électricité contribue à votre chiffre d’affaires, probablement dans une proportion plus élevée toutefois. Vous payez pour l’électricité que vous utilisez, vous payez pour la musique que vous utilisez. Logique. A noter, lorsque vous achetez un smartphone, une clef USB, un disque dur, un ordinateur à titre personnel etc, vous payez peut-être sans le savoir un droit sur la copie privée, qui est reversé aux artistes et éditeurs. Les équipements utilisés dans un cadre professionnel ne sont pas soumis à cette perception. En tant que commerçant, puis-je refuser de payer ces droits d’auteur ? Non, c’est illégal. Utiliser gratuitement le travail des autres personnes sans leur consentement est assimilable à du vol au mieux, à de l’esclavage au pire. En France, le droit d’auteur est inscrit dans la loi sous la forme de la loi n°57-298 du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Ne pas payer les droits d’auteur est donc assimilable à du vol du point de vue de la loi et c’est donc un délit. Article L122-4 du code de la propriété intellectuelle Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite . Techniquement, diffuser de la musique sans payer les droits est une contrefaçon. En théorie la contrefaçon c’est un maximum de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende. En pratique, un commerçant qui diffuse de la musique sans payer la SACEM n’ira pas en prison, en revanche il risque d’avoir à payer des sommes assez élevées s’il est pris sur le fait. Il y a généralement négociation, mais en cas de refus de négocier cela risque fort d’aller au tribunal, ce qui n’est jamais une bonne idée. En tant que personne privée, vous n’avez pas le choix que ce soit Spotify, Apple Music ou la radio FM ou un CD acheté dans le commerce, la rémunération des auteurs est déjà payée par la société qui diffuse la musique. Il est vrai que dans le cas des services qui diffusent de la pub, on ne s’en rend pas compte – le prix à payer c’est d’entendre de la publicité. Pourtant, il existe des musiques libres de droit ? Absolument. Dans le modèle normal de la SACEM, les auteurs et compositeurs sont payés lorsque leur musique est diffusée. Par conséquent, si la musique de l’artiste n’est pas diffusée, il ne reçoit pas d’argent. Pour éviter cela, les artistes qui craignent de ne pas rencontrer de succès peuvent décider de vendre leur musique à des sociétés, en abandonnant leurs droits au passage. On achète alors le droit d’utiliser le morceau de musique en question directement auprès de la société, qui revend ensuite cette musique libre de droits à ceux qui veulent l’utiliser. Bien entendu cette musique n’est pas gratuite. Pour l’écouter, il faut l’acheter. Vous payez aussi pour avoir le droit de l’utiliser, mais vous payez moins cher qu’à la SACEM, et vous ne payez pas la SACEM mais la société qui diffuse cette musique. Il peut aussi exister des alternatives totalement gratuites le site SoundCloud par exemple, applique automatiquement un système de copyright » aux chansons uploadées par les artistes, pour protéger leurs droits, sans pour autant les rémunérer. SoundCloud propose même aux artistes qui le souhaitent d’opter pour une licence Creative Common » qui permet à tout le monde de réutiliser leur musique voire de la modifier etc. Mais pour les artistes professionnels, qui ont uploadé plus de 3 heures de musique, SoundCloud propose un service appelé Premier » qui permet aux artistes de monétiser leur musique, donc de gagner de l’argent. De plus, l’équipe juridique de SoundCloud avertit ses auditeurs qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser la plateforme pour une diffusion commerciale Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, mais si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait être considéré comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplémentaires pour cette utilisation . En effet, pour utiliser de la musique libre de droit dans un espace commercial ou pour une diffusion publique, il faut que cette utilisation ait été expressément validée pour cela. Pourquoi les titres libres de droits sont-ils moins chers qu’à la SACEM ? Parce que la musique libre de droit diffusée n’est pas connue, ou pas encore connue, ou pas de la même qualité. Les artistes qui passent par ces circuits de diffusion estiment qu’ils n’ont qu’une faible chance de voir leur musique diffusée au top 40 ou à la radio, et préfèrent vendre leur musique directement aux éditeurs. Chez Ecoutons Pour Voir, nous recevons régulièrement des propositions d’artistes qui nous suggèrent d’acheter 40 ou 50 chansons qu’ils ont composées. Nous ne donnons évidemment pas suite, car nous ne pouvons pas gérer les centaines d’artistes qu’il faudrait avoir pour disposer d’un catalogue musical suffisant. Savoir pourquoi les artistes n’ont pas confiance dans leur production musicale est une question difficile. Reste qu’ils ne vendent leurs chansons que quelques euros aux maisons d’éditions libres de droits. Il est certain que pour gagner de l’argent avec la SACEM en tant qu’artiste il faut que votre musique soit diffusée un grand nombre de fois. Beaucoup d’artistes inscrits à la SACEM ne gagnent qu’une poignée d’euros par mois. Certains en gagnent beaucoup plus, dès qu’ils ont écrit un tube. Cela peut se monter à des millions d’euros de droits lorsque la chanson est extrêmement diffusée. Seuls quelques milliers d’artistes gagnent de quoi vivre avec la SACEM ce sont ceux dont les chansons sont souvent diffusées. Il est possible qu’un artiste qui décide de vivre de sa musique mais sait qu’il n’a pas ce qu’il faut pour réussir à travers le circuit traditionnel, décide de passer par la musique libre de droits pour se constituer un revenu. Les plateformes libres de droit comme SoundCloud permettent à certains artistes de se faire connaître. Au départ, la musique de Post Malone était sur SoundCloud, disponible gratuitement. A partir du moment ou il a eu du succès et qu’il a signé avec le label Republic Records, il a commencé à percevoir une rémunération. Le rappeur né en 1994 pèse en 2020 près de 14 millions de dollars ce n’est pas la musique libre de droit qui lui a amené un tel succès. N’ai-je pas intérêt à diffuser de la musique libre de droits si cela me fait économiser des centaines ou des milliers d’euros de SACEM par an? Généralement, la musique libre de droits est perçue comme étant de moins bonne qualité par les clients en magasin, souvent parce qu’elle est simplement instrumentale, sans chanteur ni voix connue, parfois parce qu’elle est simplement médiocre. Les marques qui ont tenté l’expérience le regrettent assez souvent. Notre conseil si vous ne voulez pas payer la SACEM, il vaut mieux ne pas diffuser de musique. Le silence est préférable à de la musique inadaptée. Attention si vous décidez de diffuser de la musique libre de droits vous ne devez en aucun cas diffuser autre chose. Pas de Spotify, pas de web radio, pas de CD, pas de TV allumée… Si vous choisissez de ne pas payer la SACEM, vous allez devoir décliner leur proposition de contrat de façon officielle. Si par la suite vous diffusez tout de même de la musique au catalogue SACEM vous vous placez d’emblée dans le domaine des contrefacteurs, et dans ce cas il n’y a pas de négociation car la mauvaise foi est avérée… A éviter donc ! Pourquoi faut-il payer la SACEM si j’utilise une TV pour diffuser la musique, alors que je paie déjà la redevance ? La redevance audiovisuelle n’a rien à voir avec la SACEM. C’est une contribution à l’audiovisuel public, donc un service public. La SACEM est privée. Ce que fait l’Etat avec la contribution à l’audiovisuel public dépend du budget de l’Etat et du ministère de la Culture mais une chose est certaine les auteurs, compositeurs et interprètes n’en touchent pas un centime. Certaines personnes répondent à cela qu’elles ne mettent jamais de musique sur leur TV le problème c’est que c’est impossible à vérifier, d’autant plus que toutes les chaines passent de la musique à un moment ou à un autre. Donc si vous avez une TV dans un lieu commercial et que vous ne payez pas la SACEM, vous utilisez de la musique sans payer les auteurs compositeurs, et ça, c’est vraiment pas bien. Vous n’aimeriez pas travailler sans être payé, pas vrai? La question a été posée à l’Assemblée Nationale par une députée du Finistère en mai 2019 madame Le Faure se demandait pourquoi les gîtes et chambres d’hôtes qui ont une télévision dans les chambres proposées aux clients, doivent payer un forfait SACEM. Elle prend l’exemple d’un gîte n’accueillant pas plus d’une vingtaine de personnes par an devant payer un forfait annuel spécial hébergement touristique de 193 euros, soit 16 euros par mois. Le raisonnement de la représentant du Finistère était que cela pénalise fortement les exploitants de ces hébergements alors que leurs établissements, bien que modestes, jouent un rôle non négligeable, notamment en zone rurale, où ils participent au maintien d’une activité. » Un gîte est une activité commerciale, qu’ils gagnent peu d’argent ou pas. Ils doivent payer pour les services qu’ils utilisent. Est-ce qu’ils paient leur eau? Leur électricité? Oui. Doivent-ils payer la musique qu’ils diffusent? Oui. La réponse faite à la députée est claire Si le ministère de la culture dispose d’un pouvoir de contrôle sur les organismes de gestion collective, tels que la SACEM, il ne lui appartient pas de se prononcer sur le bien-fondé de leur politique de gestion des droits, qui ne constituent en aucun cas une taxe ou une redevance de nature fiscale. La redevance de droits d’auteur due par les établissements hôteliers est fondée sur l’article L. 122-2 du code de la propriété intellectuelle qui soumet à l’autorisation de l’auteur la représentation de son œuvre. La redevance en matière de rémunération équitable versée aux artistes-interprètes et aux producteurs de phonogrammes est prévue par l’article L. 214-1 du code de la propriété intellectuelle, en contrepartie de la communication au public de phonogrammes du commerce à laquelle les titulaires de droits ne peuvent s’opposer. La Cour de cassation a précisé que l’hôtelier qui met à la disposition de ses clients un appareil permettant la réception de programmes de télévision, réalise un acte de communication au public mettant en œuvre le droit d’auteur Cass. Civ. 1ère, 14 janvier 2010, Cass. Civ. 1Ère, 6 avril 1994. Les exploitants individuels de chambres d’hôtes ou de gîte qui procèdent à des diffusions musicales dans les chambres, les parties communes ou les espaces où un service de petit déjeuner est assuré pour la seule clientèle de l’établissement, et quel que soit le moyen de diffusion radio, télévision, sont ainsi soumis au règlement des droits d’auteurs et des droits voisins auprès de la SACEM » Donc si un propriétaire de restaurant, de gîte, de magasin ou d’hôtel ne veut pas payer de SACEM, il suffit qu’il ne mette pas de TV à disposition de ses clients, ni ne diffuse de musique. S’il ne veut pas payer de facture d’eau, il ne met pas de robinet. C’est pourtant simple à comprendre, et on s’étonne que Madame la Députée aie posé une telle question. D’ailleurs, le cas n’est pas unique à la France c’est la même chose dans les autres pays. Et si je décide de diffuser de la musique classique ? Vous pouvez choisir de diffuser de la musique classique en permanence. Beethoven, Bach etc… sont tous morts depuis longtemps et leur musique est dans le domaine public, ce qui signifie qu’il n’y a plus rien à payer. Attention cependant les enregistrements de musique classique par un interprète peuvent être soumis à droit d’auteur, parce qu’il y a eu …interprétation. Une symphonie interprétée par Herbert Von Karajan ou par Daniel Barenboim sont soumises à droits d’auteur parce que le chef d’orchestre à transformé la partition initiale à sa manière; à travers l’interprétation. De toutes façons, rares sont les commerces qui diffusent de la musique classique en permanence. Cela finit généralement par faire fuir la clientèle, en dehors de cas très particuliers. Je ne vois toujours pas pourquoi je devrais quoi que ce soit aux auteurs compositeurs et interprètes et maisons de disque etc… Une idée assez répandue c’est que quand on est artiste on a choisi de crever de faim. C’est vrai, après tout, au lieu de composer de la musique ou d’écrire des chansons, tous ces artistes feraient mieux de faire un vrai travail, comme comptable, banquier, chauffeur de taxi, etc. Si vous pensez cela alors vous faites partie des gens qui ne devraient pas avoir le droit d’écouter de la musique. Les métiers artistiques sont loins d’être faciles, ils demandent énormément d’effort, de passion et sont souvent très mal payés alors que tout le monde est content d’écouter de la musique. Pour un artiste qui connaît une réussite planétaire comme Johnny Hallyday, Post Malone ou Eminem, il existe des dizaines de milliers d’artistes qui ont du mal à joindre les deux bouts. Que toutes les personnes qui utilisent une production artistique rémunèrent les artistes, c’est non seulement logique et normal, c’est aussi éthique et c’est convenable. Et si j’utilise de la musique Creative Commons faite par un artiste étranger qui ne reçoit pas d’argent de la SACEM ou des sociétés représentant les artistes interprètes Adami, Spedidam… ? Là, on rentre dans un domaine compliqué et purement légal. Théoriquement, si vous ne diffusez que de la musique conçue et fabriquée à l’étranger, par des auteurs-compositeurs qui vous cèdent contre argent ou vous donnent le droit de diffuser leur musique, pourquoi auriez-vous à payer quoi que ce soit à des sociétés françaises qui ne reverseront jamais un centime à ces auteurs- compositeurs vu qu’ils ne sont pas situés en France, ni même en Europe? En fait, il faut appliquer la loi, rien que la loi mais toute la loi. Or la loi dit que toute musique diffusée donne lieu à perception de la rémunération. Pour que cela change il faudrait changer l’article L-214-1. C’est possible, mais ce n’est pas gagné. Voyez avec votre député et patientez quelques années, sans parler des implications au niveau européen. Ensuite, comment garantir que vous ne diffuserez que de la musique libre de droit? Compte tenu de la nature même de la musique, c’est très facile de dire je ne diffuse que de la musique libre de droit » et de passer en réalité de la musique non libre de droit. Pour éviter une telle fraude inévitable il faudrait mettre en place de nombreux contrôles, donc les sociétés de perception de droit devraient embaucher beaucoup de contrôleurs, donc les tarifs de la SACEM, SPRE etc augmenteraient pour tout le monde parce que certains ne veulent pas rémunérer les artistes. Ensuite, il y aurait des quantités de procès qui viendraient engorger un peu plus la justice, pour finir par quoi, des peines de prison? C’est tout de même assez compliqué. Bien sûr, il y a des gens qui sont prêts à tout pour ne pas payer de redevance, de taxe ni quoi que ce soit. A ces personnes, nous proposons une solution très simple ne diffusez aucune musique dans votre établissement. Dans la solution de radio professionnelle Music Admix que vous proposez, les droits SACEM sont-ils inclus? Cette question nous est souvent posée, mais la réponse est non car comme expliqué plus haut le montant forfaitaire de la SACEM dépend du nombre de personnes qui sont susceptibles d’entendre la musique diffusée. Nous ne sommes pas en mesure d’adapter nos prix selon la taille et l’emplacement du magasin ou du restaurant. C’est comme si un restaurant devait changer le prix du steak selon que le client est un gros mangeur ou un petit mangeur ! Impossible évidemment. Donc la SACEM est à régler directement par l’établissement. De plus, les solutions de radio d’enseigne, ou radios pour magasin, sont vendues quelques dizaines d’euros par mois. Il existe quelques variations selon le service avec ou sans message, avec ou sans mise à jour, avec plusieurs radios ou une seule, en streaming ou pas, avec accès pour modifier soi-même la radio, etc mais grosso-modo les prix se tiennent. Quelques dizaines d’euros par mois, quelques centaines par an. Or, les droits perçus par la SACEM sont à peu prés toujours plus élevés, sauf pour les commerces de très petite taille avec très peu de vendeurs, ou pour les gites etc. Pour résumer La SACEM n’est pas une taxe, c’est le salaire des auteurs, compositeurs etc. Si vous aimez la musique, vous avez envie que les artistes vivent de leur métier comme vous vivez du vôtre, Vous trouvez aussi que c’est normal que les gens soient payés lorsque leur travail est utilisé, Donc vous êtes content et heureux de payer la SACEM parce que cela correspond à vos valeurs et à votre éthique. Mais vous êtes surtout heureux parce qu’une bonne radio in-store c’est bon pour votre chiffre d’affaires.
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